Un Congrès international est toujours l'occasion de rencontres, de discussions, de déplacements agréables. Stockholm, qui nous accueillait en août 1960, nous a offert tous ces plaisirs ; personne assurément qui n'en soit reconnaissant à nos hôtes. Mais quelles leçons tirer de ces confrontations ? Disons-le tout de suite : le plaisir a été grand, le profit intellectuel mesuré.
De grâce, n'en accusons pas aussitôt, ce qui serait puéril, le Comité International des Sciences Historiques : comme tout gouvernement trop sage, il fait ce qu'il peut, agit au jour le jour, cédant aux exigences, aux vanités, aux habitudes, aux politesses des Comités nationaux. N'accusons pas davantage ces derniers, ou alors accusons la corporation entière des historiens, ce qui revient à mettre tout le monde en cause, et personne…