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Achats et ventes de sel à Venise, (1587-1593)
Published online by Cambridge University Press: 11 October 2017
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Même si l'on ne se proposait que de la conduire à mi-course, une vaste enquête sur le sel, pareille à celle dont Jacques Le Goff vient de décrire la mise en place par Michel Mollat et ses collaborateurs — une telle enquête suffirait à engloutir pendant des années toutes les pages réservées par les Annales à nos recherches sur la vie matérielle. Saluons donc cette immensité, ne nous y hasardons pas trop. Deux ou trois notes diront, à ce propos, notre bonne volonté et notre prudence réfléchie.
Commerce essentiel, omniprésent, éveillant très tôt et de façon définitive les intérêts des princes, le sel nous a laissé d'innombrables témoignages de sa présence : il fallait l'extraire, le transporter, l'emmagasiner, le conserver, le vendre, souvent en imposer la consommation, en surveiller la répartition.
- Type
- Enquêtes Ouvertes
- Information
- Copyright
- Copyright © Les Éditions de l’EHESS 1961
References
page 962 note 1. Annales, 1937, pp. 417-428 ; i960, pp. 1076-1092.
page 962 note 2. Ho, Ping-Ti, « The Sait Merchants of Yang Chou, a study of commercial capitalism in eighteenth-century China », Harvard Journal of Asiatic Studies, 1954, pp. 130–168.CrossRefGoogle Scholar
page 963 note 1. Venise, Museo Correr, F. Donà délie Rose, 161, f° 168. Datii affitadi del sal per anni duoi prineipiano l'anno 1587-1589.
page 963 note 2. Entre 1587 et 1593, la lire en grammes d'argent était relativement stable ; en grammes d'or la valeur intrinsèque passait de 0,3777 à 0,3494.
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- Cited by