Dissemination of knowledge of the Geneva Conventions is not merely a long-term task—it is a permanent one. One age group succeeds another ; generation succeeds generation ; the students become teachers and forgotten lessons of the past fade into the background of a past which is itself forgotten.

As already announced in International Review, the ICRC is organizing a second session of the Conference of Government Experts on the Reaffirmation and Development of International Humanitarian Law Applicable in Armed Conflicts for the spring of 1972, as it had not been found possible to deal fully with all the subjects at the first session and some topics had not even been broached. The experts had, therefore, unanimously recommended that the work begun at the last Conference should be pursued at a further meeting.

Fidèle à ses traditions constantes le Comité international de la Croix-Rouge a le premier protesté, en février 1918, soit à un moment où la grande guerre battait son plein, par un appel lancé aux belligérants contre l'emploi des gaz vénéneux, qualifié par lui d'innovation barbare.

Au nom de l'humanité, le Comité international de la Croix-Rouge avait rappelé l'article 23 de la Convention de La Haye de 1907, ratifiée par 27 puissances, concernant les lois et coutumes de la guerre sur terre. Cette disposition prescrivait qu'il est notamment interdit d'employer du poison ou des armes empoisonnées.

The International Committee of the Red Cross (ICRC) has approached Mr. Cornelio Sommaruga, at present Swiss State Secretary for External Economic Affairs, to succeed Mr. Alexandre Hay, who has expressed the desire to retire from the presidency of the Institution before the end of his third term of office, which expires at the end of 1988.

Mr. Sommaruga has just accepted the ICRC's proposal. He will take up his duties during 1987 on a date to be specified later. Until then President Hay will continue in office full-time.

Le Comité international de la Croix-Rouge remercie les personnalités si nombreuses qui ont répondu à son appel et sont venues célébrer avec lui le centième anniversaire de sa fondation.

Tout à l'heure, M. Pierre Boissier évoquera devant vous les débuts de cette æuvre et vous rappellera ce que le monde entier doit aux cinq citoyens de Genève qui ont créé la Croix-Rouge. N'ont-ils pas réalisé, avec un courage et une ténacité étonnants, les deux idées géniales de leur collègue Henry Dunant: l'énoncé de principes juridiques tendant, d'une part, à la protection des victimes de la guerre, d'autre part, à la formation de Sociétés nationales ayant pour tâche de seconder sur le théâtre des hostilités les Services de Santé des armées? De plus, en se constituant en Comité international, ils ont prévu quelle pourrait être la double mission d'un organisme neutre et impartial qui propagerait et développerait le droit humanitaire et enverrait, partout où l'on se bat, des délégués qui veilleraient à l'application de ce droit. Ainsi les principes et l'action se prêteraient un mutuel appui.

Je suis heureux de me prévaloir du privilège que les organisateurs de cette Conférence d'experts ont bien voulu m'accorder, et qui me permet d'attirer son attention sur l'Union internationale de secours.

1) Conçue par son promoteur alors que celui-ci venait d'assumer les responsabilités de président de la Société italienne de la Croix-Rouge, sa première définition de l'Union acquit les sympathies et la coopération de la Xe Conférence internationale de la Croix-Rouge, réunie à Genève aux mois d'avril et de mai 1921. Depuis lors, seize ans se sont écoulés, dont la plus grande partie a été employée à faire mûrir les études suscitées par la Société des Nations autour de l'idée première du promoteur, et à réunir les ratifications et les adhésions des Etats à la Convention de l'Union internationale de secours, créée par la Conférence diplomatique de Genève en juillet 1927. Cette Convention est entrée en vigueur au mois de décembre 1932.

Dans son message de novembre 1918, le Comité International de la Croix-Rouge a marqué son intention d'etendre le champ de son activité à toutes les œuvres destinées à guérir les maux dont souffre l'humanité et, si possible, à les prévenir. C'est dire qu'aux questions de secours il entend joindre les questions bien autrement importantes de l'hygiène. II s'est souvenu du vieil adage si souvent répété et si rarement mis en pratique : « Prévenir vaut mieux que guérir ».

The International Committee of the Red Cross is deeply concerned about the gravity of the situation in Yugoslavia and its consequences in humanitarian terms.

Le problème de la rétention du personnel sanitaire et religieux des armées sur terre, tombé au pouvoir de la partie adverse, est certainement le plus important que la Conférence diplomatique de 1949 ait eu à résoudre dans le cadre de la revision de la Ire Convention de Genève pour l'amélioration du sort des blessés et des malades dans les armées en campagne. Il paraît done nécessaire d'étudier tout d'abord l'évolution historique du problème.

Lorsque dans le cadre d'un conflit arme les armes se taisent, suite à un accord de paix ou un cessez-le-feu, débute une délicate période de transition. La situation se détériore, Hen souvent, gravement pour les plus vulnérables, alors que d'autres, qui ne veulent plus être qualifiés de «victimes», luttent pour retrouver leur autonomie et défendre leurs droits. Les besoins des individus sont multiples: besoin de sécurité face aux menaces posées par les ex-combattants, la criminalité et les mines, besoin de protection contre les abus de pouvoir de l'autorité ou la vindicte d'une population hostile, besoins matériels en eau, nourriture, habitat et santé, besoin de vérité et de justice, de reconnaissance enfin.

Faire en sorte que des réponses soient apportées à ces besoins, si possible par ceux qui les éprouvent ou en collaboration avec eux, est le défi auquel le CICR est confronté. La politique dont l'institution vient de se doter pour la conduite de son activité humanitaire en période de transition est le fruit d'une r'flexion approfondie men'e à Genéve, mais aussi dans les Balkans, au Caucase, en Amérique centrale et en Afrique. Quelles sont les obligations des anciens belligèrants en vertu du droit humanitaire? Comment assurer un fondu-enchaîné entre urgence et développement? Où se situent les limites de la politique d'assistance d'une organisation humanitaire? Quelles sont les potentialités du partenariat avec l'État, la société civile et d'autres acteurs de la communauté internationale, dans le respect de l'identite de chacun? Telles sont quelques-unes des questions qui ont été au cœur de cette réflexion.

La douleur et l'ennui sont depuis que l'être humain existe. Mais aussi anciennes que l'être humain, la douleur et l'ennui, sont également la compassion et la clémence. Dans les mythologies le dieu des armées n'est pas toujours cruel, vindicatif et déchaîné. De tous temps il y a eu de bons samaritains; celui qui raconta la parabole parlait d'ailleurs au passé. L'histoire de l'humanitarisme va de pair avec celle de l'humanité. Et bien que cruauté et charité humaines ne soient pas concomitantes, elles n'en sont pas moins indissociables.

Domestic counterterrorism (CT) frameworks have been increasingly employed to criminalize impartial medical care to wounded and sick from non-State armed groups labelled as criminal or terrorist in non-international armed conflicts (NIACs). It has also contributed to legitimize attacks and incidental damage on medical facilities in armed conflicts overlooking the international humanitarian law (IHL) protection afforded to the wounded and sick as well as to medical personnel and facilities. This article compares the treatment of the wounded and sick in both international armed conflicts (IACs) and NIACs in the context of the global war on terrorism. It demonstrates the impacts that CT measures have on the IHL protection of the medical mission while demonstrating the increased acceptance that some incidental damages, such as the downgrading of IHL core protections, are tolerated, by some countries in the global fight against terrorism. The article further illustrates how the special criminal status of wounded and sick from non-State armed groups in armed conflicts that are evolving in a CT context can mechanically contaminate the status of impartial humanitarian medical activities, facilities and personnel in such contexts. It also shows how the simultaneous application of CT and IHL in numerous contexts of armed conflict as well as the involvement of State armed forces under those two different bodies of law contributes to blurring the lines between IHL and CT, between protected or “criminal” humanitarian and medical activities. In contexts of complex military operations, this reality creates a mind-set conducive to legal mistakes and security incidents on the medical mission. Although there is a distinction between the protection from attacks and the protection from prosecution under IHL, in practice, numerous military operations to arrest are launched in ways similar to attacks and can end up with some killings. The article concludes that States could easily limit the impact of CT on IHL by adding an exemption in their CT framework for humanitarian and medical assistance that is compatible with IHL. This is the first necessary condition – even if obviously not a sufficient one – to end the legal ambiguity between IHL and State domestic law as to the criminalization or loss of the IHL protected status for the much necessary needed medical assistance and care activities in times of armed conflict that are evolving in a CT context.