In the face of the atrocities committed in Rwanda between April and July 1994, the international community committed itself to ensuring respect for international humanitarian law and trying those responsible for breaches of it. Thus, on 8 November 1994, the United Nations Security Council adopted resolution 955 creating the International Criminal Tribunal for the prosecution of persons responsible for genocide and other serious violations of international humanitarian law committed in the territory of Rwanda and of Rwandan citizens responsible for such acts committed in the territory of neighbouring States.

According to UNHCR figures, in 1970 there were 2.5 million refugees in the world. In 1980, the figure was 11 million. By the early 1990s, the alarming spread of civil wars was prompting an average of 10,000 people a day to flee across an international border. In 1993, the estimated number of refugees had risen to 18.2 million. In addition there were at least 24 million people who been forcibly displaced within their own countries (UNHCR, 1993:1). In 1994, the situation has deteriorated further, particularly in Africa. In the past few weeks, well over a million refugees have fled the fighting in Rwanda.

Deux idées étaient avancées par Henry Dunant, dans son livre «Un Souvenir de Solférino», quant à L'action à entreprendre au niveau international afin d'atténuer les souffrances des victimes de la guerre: il suggérait, d'une part, l'adoption par les gouvernements d'un traité international qui devrait être respecté en temps de guerre et, d'autre part, la mise en place d'une structure destin'e à assurer le respect des obligations intemationales ainsi contractées. II semble que Dunant ait alors réalisé que la seule manière d'amener les gouvernements à agir comme il le souhaitait consistait à créer simultanément des obligations intemationales par voie de traite et une organisation pouvant veiller a leur respect. C'est ainsi que les propositions de Dunant ont conduit à la fois à l'adoption de la Convention de Genève de 1864 et à la création du Mouvement de la Croix-Rouge.

« Indépendance politique, confessionnelle et économique », telle est la formule, explicite et somme toute heureuse, que l'on trouve dans l'ancien sommaire des principes fondamentaux.

Les raisons qui exigent l'indépendance sont si manifestes que point n'est besoin de s'y arrêter longuement. Sous peine de ne plus être elle-même, la Croix-Rouge doit être maîtresse de ses décisions, de ses gestes et de ses paroles. Pour pouvoir mieux montrer le chemin de la charité et de sa justice, elle doit rompre certaines attaches avec les pouvoirs constitués. Il faut qu'elle soit libre d'obéir à ses mobiles purement humanitaires, d'appliquer toujours les principes qui lui sont propres, de se montrer égalitaire envers les hommes et de rester universelle. On ne saurait admettre qu'une puissance, de quelque ordre qu'elle soit, risque de la faire dévier de la ligne immuable que seul son idéal lui trace. Cette indépendance sera aussi le gage de sa neutralité. Elle permettra à chaque Société de travailler en communion d'esprit avec ses Sociétés sœurs. En outre, il importe que la Croix-Rouge inspire confiance à tous les hommes qu'elle êeut etre appelée à assister, même et surtout à ceux qui n'appartiennent pas aux cercles dirigeants. Enfin l'institution étant ouverte à toutes les bonnes volontés, sa soumission é une autorité temporelle ou spirituelle en interdirait l'accès à ceux qui ne partageraient pas l'opinion officielle. L'indépendance est done, pour l'action de la Croix-Rouge, une condition seconde mais non moins nécessaire.

« Mort de quatre journalistes au Salvador », « Six journalistes portés disparus », « Libération de trois journalistes détenus pour espionnage » — voilà quelques titres de dépĉches récentes qui évoquent le problème que nous allons traiter dans cet article: les journalistes qui exercent leur métier dans une situation de conflit armé sont menacés; que prévoit le droit international public pour les protéger et faciliter l'exercice de leur activité professionnelle ?

The President of the German Red Cross in the Federal Republic of Germany addressed the assembly of the Lower Saxony chapter of that Society, held at Goslar on 22 June 1974. He has kindly sent us a copy of his address, which is partly published below for information. The views expressed are solely those of the author.

En 1981, la XXIVe Conférence internationale de la Croix-Rouge déplorait (Résolution VI) que dans plusieurs conflits armés des dispositions fondamentales des Conventions de Genève étaient violées et que ces violations avaient pour conséquences d'entraver les activités du Comité international de la Croix-Rouge. Or, en dépit de l'appel solennel lancé par la Conférence pour remédier à cette situation, des réticences, voire une certaine mauvaise volonté à respecter pleinement ces règles fondamentales continuent de se manifester. Sous prétexte d'exiger la réciprocité, l'application des dispositions conventionnelles est parfois subordonnée à des marchandages et les prisonniers euxmêmes sont traités en otages, voire en instruments de chantage. Ces prises de position sont inacceptables. Le texte suivant est destiné à faire le point sur ces questions.

The subject I shall deal with is one that traditionally comes up for discussion, to the point of growing stale. Innumerable resolutions and recommendations on “Red Cross and Peace” have been voted by delegates to International Red Cross Conferences. One might even say that this type of recommendation, which of course is addressed to all responsible governments, has become a feature of every Red Cross gathering.

On 15 February 1983 the United Republic of Tanzania deposited with the Swiss Government its instruments of accession to Protocols I and II additional to the Geneva Conventions of 12 August 1949, relating to the protection of victims of international and non-international armed conflicts and adopted in Geneva on 8 June 1977.

El Gobierno de Uruguay entregó, el 12 de abril de 1977, al Gobierno francés, depositario de ese Convenio, su instrumento de ratificatión del Protocolo sobre la prohibitión del uso, en la guerra, de gases asfixiantes, tóxicos o similares y de medios bacteriológicos, firmado en Ginebra el 17 de junio de 1925.

At the twentieth meeting of jurists of the German Red Cross in the Federal Republic of Germany, held in Münster last September, the President of the Swiss Red Cross, Professor Hans Haug, spoke on the International Red Cross. Extensive extracts from his paper are given below, as we feel that the problems discussed are of lively and topical interest for all sections of the Red Cross movement.