Dans les années soixante, l'hagiographie et le culte des saints, jadis apanages de l'historiographie religieuse, sont entrés de plein droit dans le champ de l'histoire sociale et culturelle. A la lumière de l'anthropologie et de la sémiologie, on a renouvelé les approches dans l'analyse de la formation, de la transmission et des multiples fonctions de la littérature hagiographique. Représentations de la sainteté et culte des saints constituent, en outre, les thèmes privilégiés des études sur la culture « populaire », les systèmes de croyance et la mentalité religieuse en général.