Four experiments were serially carried out conducted to study foraging activity in the freshwater gastropod Lymnaea stagnalis in the absence and presence of predators (crayfish or fish) under daylight and in the dark. The snails were either parasitized by digenean trematodes (Diplostomum pseudospathaceum or Plagiorchis elegans) or remained unparasitized. The snails had an evident circadian foraging rhythm: they preferred diurnal foraging notwithstanding the predators and parasites. However, the snail's parasite status and the predation risk had an interaction effect on the number of feeding events per snail individual so that especially the snails parasitized by D. pseudospathaceum were more active in the presence of a fish predator than in the absence of predators. Some of the snails responded to cues from a crayfish predator by crawling out of the water. The results suggest that D. pseudospathaceum may be capable of manipulating the behaviour of its first intermediate snail host in ways that enhance its success of transmission to the parasite's second intermediate fish host. The results also indicate that the effects of biotic stressors, such as predation risk and parasitism, on the foraging pattern in the snails L. stagnalis may be interactive and highly specialized rather than generalized.

Les macroinvertébrés benthiques sont couramment utilisés dans le domaine de la bioindication. Pourtant les méthodes indicielles globales ne permettent pas de poser un diagnostic sur les causes réelles de dégradation. Cette étude propose donc d'intégrer les avancées théoriques récentes mettant en relation les stratégies biologiques des organismes (reproduction, durée de vie, habitudes alimentaires et respiratoires) avec les perturbations de leur environnement. Cette approche a été appliquée à la Chalaronne, un cours d'eau soumis à des effluents d'une station d'épuration. L'analyse biocénotique, basée sur l'abondance des taxons, permet de séparer les stations amont des stations aval puisque 17,9 % de la variabilité totale du tableau de données y est consacrée. Au niveau fonctionnel, l'utilisation des traits biologiques définis pour chaque taxon permet une meilleure séparation amont - aval, puisque la valeur obtenue est de 23,1 %. Cet exemple nous montre que la structure fonctionnelle observée en amont correspond à des caractéristiques de résilience. Au contraire la structure fonctionnelle observée en aval correspond à des caractéristiques de résistance. L'approche fonctionnelle présente donc deux intérêts : d'une part elle permet une bonne discrimination des situations étudiées, d'autre part elle ouvre des perspectives intéressantes pour l'étude des fonctionnalités biologiques des écosystèmes.

Les micropolluants métalliques Cd, Cu, Pb et Zn ont été analysés dans plusieurs compartiments inertes et biologiques de l'écosystème de la retenue du Mirgenbach : l'eau, les matières en suspension, le seston décanté, une mousse, un mollusque et trois organes de deux espèces dominantes de poissons. Ce lac artificiel reçoit les eaux échauffées de la centrale nucléaire de Cattenom (Nord-est de la France). L'étang de Lindre et la Meuse amont ont été choisis comme sites de référence. L'ensemble des supports analytiques montre que la retenue est fortement contaminée par le cuivre et à un degré moindre par le plomb et le zinc. Des teneurs importantes de cadmium ont seulement été détectées dans le seston décanté. Les métaux entrant dans la retenue se partagent entre deux phases : la colonne d'eau et les sédiments. Les concentrations élevées observées dans le seston décanté indiquent qu'une fraction importante de chaque métal disparaît de la phase circulante et stagne dans la retenue. Dans le cas du cuivre, une estimation des flux révèle que les deux tiers de ce métal se retrouvent dans les matières décantées. L'homogénéité dans la détection des différents micropolluants dans la moule Dreissena polymorpha Pallas et la mousse Fontinalis antipyretica Hedw. confirme l'intérêt de ces deux organismes comme indicateurs biologiques de la pollution circulante. Les deux poissons, le gardon Rutilus rutilus L. et la perche Perca fluviatilis L., se distinguent par de faibles concentrations métalliques dans le muscle. Bien que certains métaux aient été accumulés dans les organes cibles comme le foie pour le cuivre et le rein pour le plomb, ils peuvent difficilement être considérés comme des organismes sentinelles.

Two new copepod species are described from Lake Ohrid (Balkan peninsula). Diacyclops ichnusoides n.sp. (Cyclopoida, Cyclopidae) collected from interstitial waters on the lake coast, and it belongs to the “languidoides”-group. Bryocamptus (R.) mirus n.sp. (Harpacticoida, Canthocamptidae) lives in deep water and belongs to the “zschokkei”-group. With this investigation, the copepod list in Lake Ohrid increases to 36 species, of which 6 are endemic.

The life cycle of Musculium lacustre populations in the Saône river at Lyon was studied over a three-years period. Following the growth period which occurs from March to June, adults released larvae, then disappeared during the summer. Only a few newborn of the new generation that appeared in May and June grow and give birth to a second generation at the end of summer or in autumn. Most of the juveniles of the first generation estivate, then hibernate with those of the second generation until the following spring. The individuals of each generation only reproduce once (semelparity). Longevity of M. lacustre is from 13 to 14 months. In 2001, the spring flood disturbed the progress of the life cycle and delayed the appearance of the new generation for one month. In 2003, a large accumulation of dead leaves at the beginning of winter and high spring temperatures led to considerable production of larvae. However, this was not followed by an increase in numbers: high mortality among the newborn occurred during May and June. These observations suggest that M. lacustre populations of the Saône are habitually food-limited. Nonetheless, the life cycle strategy adopted by this bivalve enabled it to withstand the high summer temperatures of 2003 as opposed to other Sphaeriidae (Pisidium) which disappeared in August.

Une influence complexe de la densité de population et, surtout, du groupement est mise en évidence sur un clone de B. calyciflorus. A deux densités de population (0,2 et 2) sur les quatre testées (0,2 - 0,6 - 1 - 2), le taux de femelles miotiques en F, est augmenté lorsque les femelles parentales sont groupées par deux et diminué lorsqu'elles sont groupées par six. Le groupement par 6 exerce également un effet négatif sur la fécondité. Ces effets sont difficilement interprétables et diffèrent de ceux obtenus par Gilbert (1963) sur une souche de la même espèce.

Les termes du bilan hydrique des étangs du système Vaccarès sont analysés. Les pluies et l'apport d'eau de drainage agricole constituent l'essentiel de l'actif du bilan auquel s'ajoutent éventuellement les entrées d'eau de mer, volontaires ou accidentelles, les entrées d'eau douce volontaires et les apports des eaux souterraines. L'évaporation et l'évacuation en mer du trop-plein des étangs constituent l'essentiel des sorties d'eau. Malgré la rareté de l'information, la quantification des termes du bilan est tentée en première approche. Pour une période donnée, la prépondérance des entrées d'eau sur les sorties, ou inversement, se traduit par un stockage ou un destockage et par des variations du niveau et de la salinité des étangs.

Even though the insects of the Neotropical area had been neglected, several authors have studied different aspects ofthe Southern Neotropical Plecoptera (Aubert, Benedetto, Enderlein, Froehlich, Gerstaecker, Illies, Navás, Klapálek, Werner, Zwick), specially the Andean oligostenothermal cool-adapted stoneflies.Most of the Argentinian river basins are widely spread out. The upper reaches of the Negro hydrographic system areon the east slope of the Andes and discharge into the Limay and Neuquén rivers downstream. The Negro river is formedby the convergence of both rivers and presents a sequence of reservoirs (main-stream impoundments on Limay and off-channel ones at Neuquén) ; it reaches the South Atlantic coast at approximately 41 ° S.The headstreams of the Valdivia system are on the west slope of the Andes. This river, much shorter than the Negro,joins the Pacific at 40° S. Transition from rhithron to potamon is rapid, if indeed the potamon exists.Macrozoobenthic samples of these two North Patagonian river basins, Negro (Argentina) and Valdivia (Chile) were taken in the period 1977-1983 in order to compare habitats of aquatic insects and other invertebrates on both slopes of the Andes and at the same latitude.Ten genera of Plecoptera were recorded by the author as nymphs : Gripopterygidae (Antarctoperla, Limnoperla, Potamoperla, Pelurgoperla, and Araucanioperla ?), Diamphipnoidae (Diamphipnoa and Diamphipnopsis), Austroperlidae (Klapopteryx), Notonemouridae (Austronemoura) and Perlidae (Kempnyella).Most of these genera of Plecoptera were collected in the upper rhithral. Only Antarctoperla and Limnoperla were foundin reservoirs, in one lake and in medium-size to wide rivers. Gripoperygids were more frequent on the Argentine side ;the other families were more abondant on the opposite slope ; this situation can probably be explained by the differentecological conditions brought about by cattle raising and dam construction.

Many adverse environmental factors influencing the Shatt-al Arab River, southern Iraq, during the past century and especially in recent years, combined with the ever-increasing demand for freshwater in the region, indicate the need to obtain information about its salinity regime. The aim of our study was both to find out what historical data there are and then to compare these with the results of a survey of the salinity and water quality of a stretch of the present river over the year October 2009–September 2010. The evidence suggests that there has been a marked upstream shift in the influence of sea water. Salinity values of 2 and 8‰ were found at two sites where elevated salinity had never been reported previously. Water quality variables indicated increased concentrations over the previous four decades and were beyond the national and international standards. As such changes in a major water resource have serious implications for the inhabitants of Basrah, the biological diversity in the river and the whole Gulf ecosystem, it is suggested that there should be a much more detailed study to provide the evidence needed to convince upstream water users of the need to conserve water and manage the whole catchment properly.

Secchi depths recorded in Lake Zürich are determined mainly by concentrations of autochtonous material such asplankton and other material related to biomass production. The surface contrast transmittance factor has a negligibleeffect on a Secchi depth of up to 7 m and is of minor importance up to 13 m. Alterations in transparency values after1970 as a result of the reduced nutrient input were most pronounced in the autumn-winter period (October 28 to February19) as well as in the clear water phase (April 29 to July 29). After 1970, almost all buildings in the Lake Zürich drainagearea were connected to a sewage treatment plant with a three stage purification. In the autumn-winter period, the Secchidepth is related to the development of Oscillatoria rubescens filaments and is not correlated with changes in trophicstate. The restoration measures led to a statistically significant increase in the Secchi depth during the clear water phase,and additionally to a prolongation of the period with the highest tranparency values (May 20 to July 4). The Secchitechnique is simple but seems to be valuable for recognizing long-term changes in the optical properties of a water body.

L'auteur a pu observer, au laboratoire, le cycle biologique de Plectrocnemia conspersa dans sa totalité. Cette espèce présente 5 stades larvaires. Les quatre phases principales de ce cycle sont analysées. L'influence de la température et de la nourriture sur ces 4 phases est discutée. Des températures élevées et une nourriture abondante entraînent un raccourcissement très important du cycle biologique.

Neuf lacs naturels du Massif de Néouvielle (Hautes-Pyrénées), étages entre 2 100 m et 2 325 m d'altitude, sont décrits et les résultats de mesures physiques et chimiques, effectuées durant quatre années consécutives, sont donnés dans ce travail.

Dans le vallon d'Estibère, quatre lacs (1,1 à 2,4 hectares - 3,2 à 5 m de profondeur) s'échelonnent de 70 en 70 m d'altitude. Ils constituent un remarquable exemple de l'évolution des ceintures végétales et du comblement des cuvettes par formation de tourbières. Quatre petits lacs du Vallon de Port-Bielh ont également été étudiés. Beaucoup plus important, le lac de Port-Bielh (16,5 hectares - 19 m de profondeur) a fait l'objet d'une étude plus suivie.

Selon leur altitude ,ces lacs sont gelés 6 à 7 mois par an. Par leurs caractéristiques morphométriques et physico-chimiques, le lac de Port-Bielh et le lac Inférieur d'Estibère se différencient des 7 autres lacs.

Le lac de Port-Bielh

Son régime thermique (fig. 8) permet de le classer dans les lacs de type dimictique subpolaire. La stabilité thermique maximum se situe à la mi-juillet (106 à 128 g-cm.cm2) ; elle décroit ensuite progressivement et devient nulle début septembre. L'apport estival de chaleur (7 186 à 8 842 cal.cm-2) représente 43 % seulement du budget calorifique annuel évalué à 17 500 cal. cm-2 pour 1968/69.

La transparence est élevée et la profondeur de visibilité du disque de Secchi est de 13,5 m en moyenne.

En été, l'eau faiblement minéralisée, a une conductivité électrique à 18° C de l'ordre de 23 mhos. La conductivité augmente nettement en profondeur pendant l'hiver où elle peut atteindre 57 mhos (fig. 11). Les bicarbonates représentent 73 % à 93 % des sels totaux. La concentration en ions Ca++(3,5 à 4,4 mg/l) et Mg++ (0,25 à 0,75 mg/l) augmente légèrement au niveau de la vase en hiver. Le fer est à l'état de traces pendant l'été ; il atteint des teneurs de 1,5 mg/l au fond du lac en hiver.

Le pH (fig. 13), toujours basique, présente d'importantes variations (7,25 à 9,52). Il augmente progressivement au cours de l'été surtout au delà de 10 m de profondeur où les valeurs sont généralement supérieures à pH 9 en août. Cette alcalinisation est la conséquence d'une diminution de la quantité de CO2 libre qui devient pratiquement nulle en été. La quasi totalité du CO2 total se présente alors sous forme de bicarbonates (fig. 14).

Une forte concentration en oxygène dissous (fig. 15 ; 120 à 135 % des teneurs à la saturation) correspond aux valeurs élevées du pH en août. La circulation automnale ramène ces teneurs à une valeur proche de la saturation. Sous la glace, la consommation d'O2 peut être évaluée à 0,01 mg/l/jour et la quantité d'oxygène dissous devient pratiquement nulle dans le fond du lac au mois de mars. La brève isothermie de printemps ne parvient pas à combler le déficit de l'hiver et les quantités d'O2 n'atteignent les teneurs de saturation que vers la mi-juillet.

Les phosphates, les nitrates et la silice sont présents à de faibles quantités dans les eaux du Port-Bielh (Tableau VI). Un appauvrissement en silice dans la zone profonde en août correspond aux sursaturations en O2 et au développement d'une diatomée planctonique.

Le lac Inférieur d'Estibère

Malgré sa faible profondeur (5 m), le lac Inférieur d'Estibère présente deux périodes de stratification thermique (fig. 18) . Les eaux de surface atteignent des températures supérieures à 16° C pendant l'été. La température des eaux du fond reste à 6° C par suite d'une alimentation par sources froides circulant sous la tourbière en bordure du lac. On peut donc le considérer comme un lac dimictique.

A cette stratification thermique se superpose une stratification chimique. L'alcalinité à 4 m est de 64 % supérieure à celle de surface. 80 % à 90 % des valeurs de la conductivité électrique sont dus aux bicarbonates.

Malgré la proximité d'une tourbière acide, le pH d'été varie entre 7,7 et 8,3 en surface alors que le pH du fond est plus alcalin de 0,5 à 0,7 unités pH. Les concentrations en oxygène dissous (fig. 18) correspondent aux valeurs du pH et on constate des sursaturations de 102 % à 127 % au-delà de 2 m de profondeur ainsi qu'une diminution de la quantité de CO2 libre.

Les teneurs moyennes en nitrates, silice et phosphates sont comparables à celles des sept autres petits lacs (Tableau VI).

Les 7 autres lacs

Ces lacs, peu profonds (5 m) et de faible superficie, sont homothermes. La température des lacs les plus bas (L. d'Anglade et Gourg Nère Inf. II) reste le plus souvent supérieure à 15° C pendant l'été, celle des lacs les plus élevés de la série (Gourguet et L. Supérieur) ne dépassent qu'exceptionnellement cette température.

Leur minéralisation présente de légères différences. Cependant, on note pour tous, au cours de l'été, une augmentation de la conductivité (Tableau II) de 50 à 100 % qui traduit une hausse de l'alcalinité (fig. 12, les bicarbonates représentant 80 % à 90 % des sels dissous.

Les valeurs moyennes du pH (Tableau IV) varient de 7,7 à 8,7 et sont maximales en août. En été les concentrations en O2 (Tableau V) sont rarement inférieures à 75 % et exceptionnellement supérieures à 110 % des teneurs à la saturation. En hiver, les phénomènes physiques consécutifs à la formation de la glace parviennent à maintenir de bonnes conditions d'oxygénation dans toute la masse d'eau (61 % près du fond au Gourg Nère Inf. II, le 7 mars 1969 sous 150 cm de glace + neige).

Les teneurs en nitrates, silice et phosphates sont faibles (Tableau VI) et leurs fluctuations au cours de l'été ne permettent pas d'y reconnaître une évolution nette.

Des dosages de mercure (Hg) ont été effectués dans des espèces de mousses aquatiques (bryophytes), Fontinalis antipyretica Hedw., Cinclidotus danubicus Schiffn. & Baumg., Cinclidotus nigricans (Brid.) Wijk & Marg. et Amblystegium riparium Hedw., prélevées dans le réseau hydrographique de la plaine rhénane d'Alsace (Rhin canalisé, son principal affluent l'Ill qui possède un champ d'inondation fonctionnel et dans le réseau des rivières phréatiques, Fig. 1). Le choix des points de prélèvement a été basé sur les résultats obtenus lors des études antérieures utilisant les méthodes des traceurs hydrologiques (Cl-), et des analyses physico-chimiques de l'eau (NO3-, PO4 3-, NH4+) et la méthode de bioindication de la qualité de l'eau basée sur les groupements végétaux. Des variations caractéristiques des teneurs mercurielles des mousses aquatiques ont été observées (Fig. 2). Des teneurs (moyennes annuelles) plus élevées (allant jusqu'à 0,29 µg Hg.g-1, ms) relevées dans les cours d'eau phréatiques concernent surtout ceux situés à proximité du Rhin et visualisent des secteurs d'infiltration d'eau contaminée du fleuve canalisé vers sa nappe riveraine. Des zones de la nappe à faibles teneurs en mercure des mousses (0,05 µg Hg.g-1, ms) représentent des secteurs de la nappe exempts de contamination mercurielle. Les zones les plus vulnérables de la nappe phréatique rhénane sont les secteurs amont des usines hydroélectriques et les coudres du fleuve (Fig. 5), d'une part pour la pollution mercurielle « historique » du Rhin canalisé, et d'autre part pour des contaminations chroniques, surtout par des polluants persistants. Au contraire du Rhin canalisé, la rivière Ill également fortement contaminée par le Hg, dans la partie aval de son cours, ne fuit pas dans son lit mineur. Lors des inondations, cette rivière assure l'épuration des eaux de crue grâce au système de rétention « sol-végétation » et recharge ainsi la nappe phréatique en eau d'excellente qualité : la végétation absorbe des nutriments et les colloïdes du sol (argiles, limons) adsorbent des cations et donc du mercure. Les résultats de cette étude confirment l'impact de la canalisation du Rhin sur les échanges rivière - aquifère et l'importance de la préservation d'un champ d'inondation fonctionnel pour la qualité de l'eau des nappes alluviales.

Invertebrate aquatic assemblages in ponds from Mediterranean wetlands are composed of organisms belonging to different taxonomic groups, which present a wide range of sizes (from small rotifers to large crustaceans or insects). Although they are often sampled and analyzed separately, the ecological links among these organisms should be considered, especially in very shallow waters. In our study, invertebrate assemblages (including micro-, macrozooplankton and macroinvertebrates) were characterized in eight shallow lakes from Mediterranean wetlands in Southeastern Spain. A great spatial and temporal variability in the assemblages and in some environmental features was observed. The community was dominated in abundance and species richness by rotifers in most of the water bodies. Fish greatly contributed to the differences in community composition, as fishless ponds presented abundant and diverse cladoceran populations. Nutrient and chlorophyll-a concentration, conductivity and macrophyte cover had also a great influence on these assemblages, especially in micro- and macrozooplankton. The temporal changes observed in some of these variables affect the proportion of invertebrate biomass of the different groups along the study period. All this environmental heterogeneity produces similar responses in the invertebrate groups, in general well adapted to salinity changes or high trophic conditions. Although the heterogeneity and human disturbances can increase regional diversity, they can cause the disappearance of valuable habitats, and finally, the homogeneity in invertebrate assemblages.

The effects of the North Atlantic Oscillation (NAO) on water temperature (WT) in Lakes Jamno, Gardno, and Łebsko were studied between 1961 and 2000. Both sets of data (NAO and WT) consisted of monthly and seasonal values. Correlation and regression analyses were used and the relationships were tested for statistical significance (Fisher-Snedecor test, coefficients of correlation and determination). Positive and statistically significant (even at α=0.01) relationships were demonstrated for the winter months (December, January, February and March) and in October. The strongest relationships were demonstrated for winter (December–February) in lakes Jamno and Gardno (correlation coefficients of 0.73 and 0.74). Extreme winters, particularly the very mild ones, tended to diminish the strength of the relationships. Very mild winters were characterised by relatively favourable solar (sunshine) conditions as well as high air and water temperatures, while the NAO Index values were relatively low. Relationships for spring (March–May) and summer (June–August) were not significant. In those seasons, the effects of atmospheric circulation (NAO) on WT were thus low, while the influences of solar factors were strong. Asynchronous relationships bear some predictive value, particularly when the predictive variable is the January NAO Index (NAOJan). These relationships were significant at α=0.01, out to April (NAOJan vs. WTApr). Attention is also drawn to local factors (air temperature, geostrophic wind, solar conditions, and sea water intrusions into lakes) which affected the strength of the relationships investigated.

Ce travail comprend la description de 2 nouvelles espèces d'Enchytraeus : E. varithecatus n. sp. et E. variatus n. sp. et la redescription d'E. bigeminus Niel. & Chr. Ces 3 espèces ont été obtenues à partir de cultures. Les auteurs font ensuite des remarques sur la biologie, la morphologie et surtout la taxinomie des espèces européennes du genre Enchytraeus.

The results of 32 seasonal sampling sessions in 2000 were used to assess the dynamics of autotrophic picoplankton (APP), with special reference to the cyanobacterial component in Strzeszynskie Lake, a eutrophic lake in mid-western Poland. The abundance of picocyanobacteria (Pcy) fluctuated from 1.2x104 to 8.1x105cells mL-1 and the average abundance and biomass were 2.0x105cells mL-1 and 0.094 mg L-1, respectively. Pcy development was characterised by maxima in spring and summer. The summer maximum was twice the spring Pcy numbers. Eukaryotic APP (E-APP) were also present but in low numbers and their annual average contribution to the total APP community was only about 0.3% in abundance and about 3% in biomass. The spring Pcy community was dominated by single-celled cyanobacteria (S-Pcy) and in summer by colonial forms (C-Pcy). Throughout the sampling period, C-Pcy constituted on average 55% of the total Pcy and up to 90% in summer. C-Pcy abundance was significantly and positively correlated with water temperature (r=0.40, p=0.023, n=32). S-Pcy exhibited a distinct seasonal variation in FDC, ranging from 10% to 35%. Most FDC values above 30% were recorded from late May to mid July.

Plastic effect of environmental factors acting on an aquatic submerged plant, Potamogeton perfoliatus L. at the plant-level (nutrient availability) and the leaf-level (light intensity) at different sites in Lake Balaton was studied. Light-dependent morphological traits (foliar morphology and internode length) of P. perfoliatus were measured and analysed across the environmental gradients of the lake. The size of leaves was influenced by both trophic state and light environment: nutrient surplus increased the size of leaves by ∼29%, whereas a more heterogeneous light environment resulted in 15% larger leaves. The light environment influenced shoot morphology (internode length) to a greater extent than nutrient surplus (38% vs. 19%). Contrary to this, within-plant morphological variability was significantly higher (41%) at the nutrient limiting sites as a result of diversification effect of the leaf-level environmental factor, light. Foliar parameters and within-plant variability showed correlation only with the total N content of the sediment. Appearance of P. perfoliatus is shaped by counteracting effects: within-plant differentiation, promoted by leaf-level environmental sensitivity and within-plant homogenization triggered by perception of the surroundings at plant-level. Both light attenuation, stimulating an increase of morphological variability, and nutrient surplus, initiating the stabilization of morphological parameters, could have adaptive advantages. The variability of leaf size leads to diversification of foliar parameters, thus increasing the efficiency of light harvest at low-nutrient sites and making responses to changes in the light environment more dynamic. These results suggest that leaf-level-induced diversification is counteracted by the standardization effect triggered by plant-level environmental factors.

La dynamique de croissance du périphyton sur des substrats artificiels immergés à l'amont et à l'aval de secteurs de cours d'eau recevant des rejets polluants a été utilisée pour évaluer le niveau de pollution. La méthode est basée sur la détermination de paramètres globaux (matières organiques, pigments chlorophylliens, respiration, photosynthèse, assimilation hétérotrophe) qui permettent de caractériser le développement des communautés photoautotrophes et hétérotrophes sur les substrats. Le taux de croissance et l'activité hétérotrophe de ces communautés évoluent au cours de la durée d'immersion des substrats selon un modèle général qui est décrit à partir de séries de données recueillies sur trois cours d'eau. Les résultats obtenus sur 22 stations montrent que ces paramètres constituent des indicateurs de pollution plus sensibles que ceux basés sur la composition spécifique des communautés de périphyton.

Les résultats d'une étude du peuplement des macroinvertébrés benthiques dans le réseau hydrographique de la rivièreSimeto sont exposés. La recherche a été menée sur 8 stations du cours principal et sur une station de chacun des affluents :T. Saracena, T. Cutò, R. Troina, R. Salso. Les échantillonnages ont été effectués mensuellement d'octobre 1988 à novembre1989. L'analyse a mis en évidence la présence d'une richesse faunistique considérable (267 taxa) représentée surtout parles Hydracariens, Ephéméroptères, Odonates, Plécoptères, Coléoptères, Trichoptères et Diptères. Cette richesse est maximaledans la partie haute du bassin, tandis que dans la partie inférieure le nombre de taxons de chaque groupe diminueconsidérablement. Cet appauvrissement est attribué aux impacts directs ou indirects des différentes activités humaines.