Dans cette note, nous donnons une réponse à un problème posé dans [5]: nous démontrerons que le niveau de quasi-unipotence de la monodromie avec coefficients est le meilleur possible (voir le paragraphe 2 pour l'énoncé précis).
1. Faisceaux quasi-unipotents. Nous rappelons ici la définition et les propriétés fondamentales de ces faisceaux (voir [3], cf. [5]).
Par D nous désignons un disque ouvert de C centré à l'origine et de
rayon aussi petit qu'on veut. Un faisceau V lisse (ou, suivant une autre terminologie, localement constant) constructible sur D* = D – {0} est dit quasi-unipotent (de niveau d) si la monodromie T opérant sur la fibre générique de V vérifie (Ta – 1)b = 0, où a et b sont des entiers non-négatifs (et b ≦ d).
Définition (1.1). Soient X un espace analytique, Y un sous-espace analytique de X, et V un faisceau constructible sur X – Y.