Depuis quelques années, les problèmes de la mort, longtemps enfouis dans le silence, sont redevenus objets de discours. De par l'évolution des techniques médicales et les nouvelles possibilités de réanimation, sa définition et le caractère d'évidence qui l'accompagnait se sont trouvés mis en question : un débat où l'étonnement se mêle à la passion s'est instauré autour de la nécessité de redéfinir la nature même de la mort. Mais, plus encore peut-être, nos attitudes face à elle, le tabou qui l'entoure et dont on affirme souvent qu'il a remplacé pour nous celui du sexe ‘, sont au centre de nouvelles interrogations. Pourquoi, de nos jours, occultons-nous la mort ? D'autres attitudes que la négation et le mensonge face au mourant sont-elles possibles ? Peut-on rendre à la mort sa place dans la vie ? Peut-on aussi, dans certains cas, choisir la mort ? Telles sont les questions que l'on pose de toutes parts.