Dès le début du XXe siècle, l’édification des écoles primaires à Etterbeek suit le peuplement de la commune [4]; la construction des nouveaux quartiers engendre une demande croissante et nécessite la création de nouvelles installations scolaires. Le choix des sites d’implantation des écoles libres et officielles a été guidé par (i) la densité de population des différents quartiers d’Etterbeek, et (ii) le hasard des terrains disponibles au moment où le besoin d’un établissement scolaire supplémentaire se fait sentir. Il paraît donc intéressant d’évaluer comment ce service public satisfait la demande en termes de quantité et de coût.
L’implantation optimale d’établissements scolaires en milieu urbain a fait l’objet de quelques rares publications, principalement aux Etats-Unis; celles-ci s’attachent plus spécialement aux critères de sélection des sites d’implantation [5,8], à la détermination de l’aire de service des écoles[13,14], à la modélisation d’un système de localisation optimal par l’intermédiaire d’un modèle de transport [11], ou de programmes linéaires [2,3,6,12,14].