L'historien de l'économie est aujourd'hui tenté d'ouvrir de nouveau le dossier des prix et et des salaires à Byzance, non seulement parce que depuis les travaux d'A. Andréadès, de G. Ostrogorsky et de G. Bratianu le matériau à mettre en oeuvre pour l'étude de ce chapitre de l'histoire s'est enrichi, mais aussi parce que les progrès réalisés, ces dernières années, dans l'étude aussi bien de certaines institutions économiques de Byzance que de l'économie et de la démographie des peuples méditerranéens au Moyen Age, imposent un nouvel examen de la question et un essai de poser les problèmes d'une façon plus complète.