Similar to other Mediterranean lakes, Lake Vela displays a marked dominance of alien species, but the impact of such an assemblage on the lower trophic levels of shallow eutrophic lakes has been overlooked. In this study, zooplanktivory in the omnivorous fish assemblage of Lake Vela was examined from April to October 2003 (and also in January 2004). During this period, ichthyocenosis was characterized by abundance of juvenile fish, which strongly depended on zooplankton. Adult mosquitofish (Gambusia holbrooki) and pumpkinseed (Lepomis gibbosus) foraged on the same zooplanktonic prey than juveniles, although planktivory was less important in larger fish. Using multivariate analysis, it was possible to attribute most of the variability in planktivory to resource availability, as both fish foraged on the most abundant prey in each month. Albeit this opportunistic behaviour, mosquitofish was found to be positively selective towards small-sized littoral cladocerans, while pumpkinseed displayed positive selection towards Alona and Daphnia. In the absence of more efficient planktivores, pumpkinseed is now the main planktivore in Lake Vela and the main predator of Daphnia. However, due to low densities of Daphnia during most of the study period, Daphnia was virtually absent from the diet of pumpkinseed from June to October, a period during which this benthi–planktivore foraged chiefly on less-rewarding planktonic prey (small-sized cladocerans and cyclopoid copepods). Mosquitofish was an important planktivore in littoral and structured habitats. Flexible foraging behaviour partly explains the success of these two species in Lake Vela.

The zooplankton taxa and their seasonal distribution are describeb for Loch Rusky, a shallow oligotrophic lake inthe central region of Scotland. 15 species were indentified: 11 Rotifera, 2 Cladocera and 2 Copepoda. Only 5 speciesPolyarthra remata, Keratella cochlearis, Filinia terminalis, Trichocerca sp. and Eudiaptomus gracilis occurred in sufficient numbers to facilitate a description of their seasonal pattern. The annual zooplankton variation was dominatedby rotifers for most of the year, but copepods (E. gracilis, Cyclops sp.) only were dominant in the epilimnion duringsummer. It is presumed that this pattern was the result of the rotifers faster rate of reproduction and higher grazingefficiency under oligotrophic conditions, as well as the decrease of larger zooplankton by the continuous programme of fish stocking in the lake.

Les auteurs proposent une nouvelle méthode de classification biologique des lacs fondée sur une analyse comparative de la macrofaune des sédiments. Cette recherche inclut la définition préalable d'un protocole d'échantillonnage permettant la comparaison de systèmes lacustres de profondeur maximale très différente. Ce protocole original est caractérisé par : — des prélèvements de sédiments meubles effectués à une profondeur en zone littorale (Z0 : 1-2 m) et à trois profondeurs, relatives à la profondeur maximale des systèmes étudiés, en zone limnétique (Z1 = 0,25 Zmax, Z2 = 0,50 Zmax, Z3 = 0,75 Zmax) ; — un nombre d'échantillons par profondeur prospectée (ni) proportionnel à la longueur (L en km) de chaque isobathe (n0 = 1,8√10 L et n1, n2, n3 = 1,4√10 L). 325 stations ont été réparties, suivant un protocole standard, dans 9 lacs du Jura et 104 taxons, dont 98 genres ont été recensés. Une analyse factorielle des correspondances, appliquée aux stations et aux genres, montre que les stations se distribuent le long de l'axe F1, dans un ordre de variété faunistique décroissante et de profondeur croissante, exprimant l'évolution de la variété et de la densité en fonction des modifications des conditions écologiques avec la profondeur. Une première différenciation des lacs a été obtenue en fonction de la variété totale et de la densité globale des 9 systèmes étudiés. Ces deux critères permettent de distinguer des lacs très biogènes et des lacs peu biogènes (variété totale et densité globale faibles). Cette deuxième catégorie de lacs regroupant toutefois des systèmes dont les caractéristiques écologiques différaient nettement, une seconde classification biologique a été établie par la prise en compte : — d'un critère quantitatif : le couple variété-densité en zone littorale exprimant le potentiel biogénique des systèmes (Bo = vo √do) ; — d'un critère qualitatif : la régression de la variété générique en fonction de la profondeur relative. Une hypothèse de linéarité de la distribution bathymétrique relative de la variété faunistique permet le calcul d'indices de distribution faunistique (f¡ = kiv¡/vo) qui traduisent l'évolution des conditions écologiques avec la profondeur. Ces deux critères (Bo et f) constituent les coordonnées d'un système d'axes comportant 4 niveaux (2 niveaux quantitatifs et 2 niveaux qualitatifs) qui permettent de classer les lacs en fonction de leur aptitude biogénique.

Les préférences alimentaires des gardons du lac de Pareloup ont été mises en évidence par l'analyse de leurs contenus intestinaux de janvier à juillet 1990. Les spectres alimentaires ont été établis grâce à l'indice de poids qui a permis de visualiser une hiérarchie des proies en fonction de la classe de taille et de la saison. Ces spectres montrent que les gardons de 10 à 21 cm ont une alimentation à base de détritus et de zooplancton alors que les individus plus âgés sont détritivores.Il existe une variation saisonnière du régime des gardons : les détritus dominent en hiver ; ils sont progressivementremplacés par le zooplancton (Cladocères) et, en quantité moindre, par les macroinvertébrés (Chironomidae) à partirde mars.Le phytoplancton (Diatomophycées) est ingéré en grande quantité, mais sa contribution pondérale est toujours faible.Les gardons de Pareloup se nourrissent activement pendant toute la période d'étude et de façon assez opportuniste.

La femelle parthénogénétique de Leydigiopsis ornata Daday, 1905 est redécrite. Des données morphologiques complémentaires incluant l'étude détaillée des appendices thoraciques sont fournies. La femelle éphippiale et le mâle, inconnus jusqu'ici, sont également décrits. Les caractères morphologiques différentiels des 4 espèces du genre sont discutés.

Le chimisme du sous-écoulement du ruisseau de Lachein (Pyrénées) a été étudié sur un site de 75 m2, à partir de prélèvements effectués à 60 cm de profondeur, pendant la durée d'un cycle hydrologique.Les eaux du sous-écoulement et celles du cours de surface ont des caractéristiques chimiques proches qui évoluent de façon synchrone au fil des saisons. Toutefois, cette analogie n'implique pas une liaison directe entre ces deux types d'eau. L'étude du système calco-carbonique montre, en effet, que les eaux de surface et celles du sous-écoulement évoluent de façon indépendante et que leurs échanges sont limités.Sur le site étudié, la chimie des eaux du sous-écoulement est caractérisée par son hétérogénéité spatiale. Cette hétérogénéité est liée aux différents ensembles physiographiques définis par la dynamique des écoulements de surface.Un modèle de fonctionnement est proposé rendant compte des relations existant aux différents niveaux d'échelle.

Dans la Kinzig et dans la Steinach, la densité de population sur les plaques TK variait énormément ; cette variation est due au hasard dans la colonisation des plaques. Elle peut s'expliquer aussi par un autre facteur. La recrudescence du courant, pendant la période où le niveau d'eau est très élevé, arrache une partie du bioderme. Cependant les maxima de population du printemps et de l'automne sur les plaques TK s'observent dans tous les échantillons individuels. Parmi les larves d'insectes, les Chironomides constituent le groupe le plus abondant et le plus constant. La fréquence relative de chacun des groupes de Chironomidae est à peu près la même (tableau 5). Comme on l'a déjà souligné précédemment, ce sont les échantillons recueillis pendant l'été et l'automne qui témoignent le plus des effets de la pollution organique. Dans la Steinach, encore plus que dans la Kinzig, on a constaté que la zonation due à la pollution est assez obscure en hiver et au printemps, alors que les concentrations d'oxygène sont relativement hautes en tous points du cours d'eau et que, dans la partie aval de la rivière, la montée du niveau d'eau occasionne le transport des animaux par la dérive. Les échantillons recueillis pendant l'hiver, par comparaison avec les autres, donnent une idée de l'oscillation encourue pendant l'année, des diverses caractéristiques biologiques de la rivière. Les conditions à la fin de l'été sont les moins favorables à la colonisation des TK et, comme telles, ont une grande importance dans la détermination des effets biologiques de la pollution. A ce moment, aux points les plus pollués (TK 1 et 2) on peut trouver Prodiamesa olivacea, Brillia longifurca, le groupe Chironomus thummi et Polypedilum. Ces deux dernières espèces peuvent servir d'indicateurs de la pollution de l'eau. Il en est ainsi surtout pour Prodiamesa qui ne colonise les plaques TK que dans les cas de pollution très considérable. Par contre, lorsque dominent les espèces des genres Eukiefferiella et Microcricotopus, elles sont l'indice de conditions biologiques favorables et de concentrations d'oxygène adéquates (figure 11). Dans un ruisseau très pollué, les populations colonisant les plaques subissent, pendant l'année, les mêmes changements que le reste des populations de Chironomidae ordinairement trouvés sur des substrats [GAUFIN et TARZWELL, 1955].

La présence des groupes Orthocladius (Euorthocladius) et Cricotopus-Orthocladius est un indice de l'eutrophisation du ruisseau lorsque la concentration en oxygène dissous est élevée et que la fréquence de ces groupes dépasse la fréquence moyenne des Chironomides à toutes les stations. Cela a déjà été démontré dans le cas de la Kinzig. La présence d'une grande quantité de nourriture sert principalement à la croissance l'algues filiformes, de champignons d'eau polluée et de Ciliés sessiles. Cette abondance de bioderme attire alors les Chironomides. Mais il faut se rappeler que les Chironomides sont en continuelle compétition avec les autres animaux qui se nourissent de bioderme (Ancylastrum).

Certains insectes qui colonisent très peu les plaques TK à l'état de larves matures y sont quelquefois abondamment représentés sous la forme d'oeufs ou de larves aux premiers stades, surtout lorsqu'il n'existe pas de site naturel d'oviposition dans le voisinage immédiat des substrats artificiels.

The life cycle of Baetis liebenauae has been investigated in a lowland spring of Northern Italy that shows a relative stability of water temperature. Nine postlarvula morphological stages of the larva were identified and a «jump development» of the wingpads between stage pairs has been noted. B. liebenauae is here a typical polyvoltine species and three generations can be defined, with the late-summer/autumn generation being the main one. During this generation the species is often the dominant taxon of the benthic community and shows a high larval density. Marquet differences have been in comparison noted with the development of this species in Poland. This is probably due to the different thermal features of the two regions. A temporal shift of the main generations seems to allow the coexistence of B. liebenauae and other high density Baetidae species. In Southern Europe the species is typical of small lowland streams with slow flowing waters. Its larvae live on aquatic macrophytes and their presence on mineral substrata can be considered as occasional.

Les effets de trois métaux lourds (Cu, Hg, Cd) sur le développement d'Anopheles hispaniola, vecteur potentiel du paludisme, de Culex pipiens et Culex hortensis ont été étudiés dans l'oued N'fis près de la station Agadir Tachraft, dans les bassins expérimentaux de traitement des eaux usées de Marrakech (Maroc) et dans un bassin d'élevage des grenouilles. Les effets varient selon l'espèce, en fonction du développement et selon la nature et la dose du métal. A. hispaniola au stade L4 se montre le plus sensible aux trois métaux Cu, Hg, Cd. La CL50 (24h) est respectivement de 3,78, 1,52 et 4,81 mg.L-1, plus faible que celle de C. hortensis (5,02 , 3,1 et 9,91 mg.L-1) et de C. pipiens (5,91, 4,43 et 17,48 mg.L-1). Par contre, la sensibilité au Cd ne diffère pas significativement chez A. hispaniola et C. hortensis au stade L2 selon le test de Newman - Keuls. Cette étude montre qu'A. hispaniola qui a un cycle de vie relativement court et qui est facile à élever au laboratoire, présente une sensibilité 2 fois plus élevée pour le Hg, 3,4 fois plus élevée pour le Cd et 8,6 fois plus importante pour le Cu que Aedes aegypti. Cette dernière est proposée comme espèce-test pour les mêmes propriétés pour étudier les effets biologiques des métaux lourds sur les insectes aquatiques.

Les méthodes habituellement utilisées pour déterminer la qualité biologique d'un cours d'eau se sont avérées peu précises pour détecter la faible pollution organique de notre ruisseau.

Dans de telles conditions une méthode basée sur (1) la diversité spécifique des populations d'oligochètes, (2) le pourcentage d'oligochètes dans le benthos, (3) l'importance de l'association Tubifex tubifex (M.), Limnodrilus hoffmeisteri (Cl.) et L. udekamanius paraît mieux adaptée.

The seasonal and bathymetric occurrence of water mites in the sublittoral and profundal zones of lake Banyoles were studied in 1986-1987. Four species were found in the mud substrate : Neumania deltoides (Piersig, 1894), Neumania imitata Koenike, 1908, Unionicola crassipes (Müller, 1776) and Arrenurus sinuator (Müller, 1776). The maximum depth that water mites reached was 12 m, but they were more frequent and abundant at 5 m depth, mainly in the March-May period (41 individuals per m2). This group represents only 0.08-0.39 % of the total macrobenthic fauna in the sublittoral of lake Banyoles. N. deltoides is the most abundant and widely distributed species. For N. imitata this is the first record in the Iberian peninsula.

Un chalut de petite taille (80 cm d'ouverture) est employé dans un lac de 30 hectares pour échantillonner écrevisses et poissons. Le courant redressé, est une portion de sinusoïde, d'un voltage de crête inférieur ou égal à 110 volts. L'électrification améliore beaucoup l'efficacité du chalut. Cette technique, non sélective, donne une bonne image des populations échantillonnées.

Dans les Hautes-Pyrénées, 29 espèces de Clinocerini sont signalées, dont 24 ont été décrites antérieurement. L'une des29 espèces, ainsi que 4 autres espèces nouvelles des Pyrénées-Atlantiques, sont décrites ici. Les caractères d'une espèce mal connue sont précisés.

73 species and subspecies are reported from the North West of the Iberian Peninsula, including 10 new taxa described in the last four years. 14 species are new for the Cantabrian Cordillera, 1 for Galicia, 9 for the Sierra de la Demanda and 2 for the Sierra del Moncayo. The systematic status of some species is modified: Protonemura pyrenaica pyrenaica and P. pyrenaica asturica are restored to specific level; Leuctra lusitanica is considered as a subspecies of L. lamellosa; Nemoura cinerea umbrosa is a valid subspecies of N. cinerea cinerea. The stonefly faunistic lists of the Cantabrian Cordillera, Galicia, Demanda and Moncayo are updated. Species distribution patterns and faunistic relations with the neighbouring regions are analyzed. Classification and ordination analyses based on species presence, enable identification of bioclimatic and biogeographical patterns of Plecoptera distribution in the North of the Iberian Peninsula.

The larvae of three species of the Rhyacophila tristis group: Rhyacophila aquitanica, Rhyacophila pubescens and Rhyacophila tristis are described. A key is given. Revised data on their distribution in France are presented.

The effect of Zinc sulphate intoxication on tissue glycogen content of nine nutritionally important species of fish was observed after 3 hours exposure to concentrations ranging from 5 to 20 ppm. Liver and muscle showed an inverse relationship between the concentration of Zinc and the fall in the glycogen content. However, in brain and kidney a rise in glycogen content was observed upto 10 ppm. of Zinc intoxication. There was a marked fall in glycogen content at 15 and 20 ppm. of Zinc intoxication in brain and kidney tissues. The breakdown process of glycogen was higher in major-carps than in snake-headed and cat-fishes. Major-carps are less resistant to changed environmental conditions (Zinc intoxication) than the other two groups of fishes. The observed physiological changes are briefly discussed in relation to tissue hypoxia and an increase in metabolic products such as lactic acid.

Colonization of incubated wood samples by invertebrates and biofilm was compared between a lowland and an upland stream over a 15 month period. Invertebrate densities increased during the first weeks of incubation and then decreased to rather stable densities during the remaining investigation period in both streams. Within the first incubation weeks invertebrate numbers were significantly higher in the lowland stream. Higher dissolved nutrient concentrations and water temperatures accelerated initial epixylic biofilm development in the lowland stream. Lowest invertebrate numbers on incubated branches in the lowland stream coincided with increased discharge. Extreme low flows in the upland stream resulted in lowest invertebrate numbers on incubated wood during the study. Temporal patterns of biofilm and invertebrates indicated some interactions, but statistical significance was low, which might be caused by the variety of interacting effects. Additionally, invertebrate assemblages of in-stream wood samples were collected from four lowland and four upland streams to examine differences of epixylic invertebrate assemblages between the two stream types. Invertebrate densities were significantly higher on submerged wood from lowland streams than wood from upland streams. However, no clear differences in invertebrate assemblages found between the stream types. The study results show that introduced wood in lowland and upland streams is rapidly colonized by aquatic invertebrates and provided an attachment site for biofilms. Invertebrate numbers during the first two months of incubation significantly overestimate the invertebrate numbers found on resident in-stream wood in lowland and upland streams. Analyses of taxonomic composition of wood-inhabiting invertebrate assemblages from natural wood from lowland and upland streams revealed that each stream displayed a rather specific epixylic fauna.

Predator–prey interactions play major and direct roles in the structuring of zooplankton communities. Asplanchna usually predates ciliates, rotifers, cladocerans and sometimes even copepods, its predation may drive not only the ecological, but also the evolutionary dynamics of prey populations. In the present study, the life-table demography and the population growth of Asplanchna brightwelli were investigated at four temperatures (16, 20, 24 and 28°C) using Brachionus angularis as prey at four densities (10, 20, 30 and 40 ind.mL−1). The results showed that temperature affected significantly all the life-table demographic parameters (age-specific survivorship and fecundity, average lifespan, life expectancy at hatching, generation time, net reproductive rate and intrinsic rate of population increase) and the population growth rate obtained from the population growth studies, prey density affected the generation time, the net reproductive rate, the intrinsic rate of population increase and the population growth rate, and the interaction between temperature and prey density affected the generation time and the population growth rate. Both the average lifespan and the life expectancy at hatching were the longest at 16°C, the generation times were longer at lower temperatures (16 and 20°C) and higher prey densities (30 and 40 ind.mL−1), the net reproductive rates were higher at lower temperatures (16 and 20°C) and 20–40 ind.mL−1 of B. angularis, and the population growth rates were higher at 20°C under 20–40 ind.mL−1 of B. angularis.

Les migrations verticales de Daphnia coïncident avec des changements d'intensité lumineuse. Ces déplacements persistent en conditions constantes d'éclairement. Ceci suggère l'existence d'une composante interne intervenant dans le mécanisme des migrations. Cette composante a été recherchée dans l'œil de Daphnia. Les organismes sont soumis à diverses conditions d'éclairement : alternance jour/nuit ou éclairement constant. Ils sont fixés à différentes heures de la journée et la structure de l'œil est étudiéeà l'aide d'un analyseur d'images. En alternance jour/nuit, les pigments photoprotecteurs sont plus concentrés autour du cristallin avant le crépuscule et autour dela partie supérieure du rhabdome après le crépuscule. Ce phénomène persiste en conditions constantes d'éclairement, suggérant la présence d'une composante endogène pour le mécanisme de la répartition des pigments.Nous émettons l'hypothèse que la variation pigmentaire détermine les migrations verticales de Daphnia. L'alternance jour/nuit en lumière bleue inhibe les migrations verticales des daphnies et les variations de densité pigmentaires ne sont plus significatives. Ces résultats vont dans le sens de la participation de l'œil à l'horloge interne.

A taxonomic and biogeographic study of the Pyrenean Leuctridae is presented. Keys for males and females of 32 Leuctridaespecies are given.The male of Pachyleuctra bertrandi Aubert, 1952 is described completely for the first time ; P. ribauti Despax, 1929 is restoredas a valid species ; Leuctra ariega Pardo & Vinçon, 1995, L. garumna Vinçon & Ravizza, 1996 and L. prima Kempnyi,1899 are new for the Iberian Peninsula ; L. espanoli Aubert, 1956 is new for the French Fauna.