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Published online by Cambridge University Press: 19 April 2010
En temps de guerre, le premier devoir de l±infirmiè;re est de se mettre au service de son pays et de se conformer à ses lois.
Si vous ignorez quelles sont vos obligations légales à l'égard de votre pays, renseignez-vous ; il est indispensable que vous les connaissiez.
De plus, votre pays a signé des conventions internationales : les Conventions de Genève ; en tant que membre du personnel sanitaire des armées ou du personnel de la Croix-Rouge qui prête son concours au Servicé de sante de l'armée, ces Conventions vous confèrent certains droits mais aussi l'obligation d'en respecter les clauses et de veiller à leur application.
1 Nous avons tenté de dorner ici, sous une forme très succincte et aisément accessible, l'essentiel des règles et des principes que les infirmières, comme d'ailleurs les auxiliaires volontaires et tous les members du personnel sanitaire placés en temps de guerre au service des forces armées, devraient connaître et observer. Pour obtenir des données plus complètes, nous engageons vivement les infirmières à etudier les dispositions de la Convention de Genève, du 27 juillet 1929, pour l'amélioration du sort des blessés et malades des armées en campagne, actuellement encore en vigueur, de même que les dispositions des Conventionsd e Genève du 12 août 1949 et surtout celles de la Convention no I.
Signées par soixante et un Etats, les Conventions de 1949 entreront en vigueur six mois après leur ratification par chaque Etat. On peut aussi se reporter à l'Analyse des Conventions de Genève de 1949 que le Comité international de la Croix-Rouge a établie à l'des Sociétés nationals e la Croix-Rouge.