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Published online by Cambridge University Press: 19 April 2010
Jean-Henri Dunant est né à Genève le 8 mai 1828, l'aîné de cinq enfants, dans une bonne famille bourgeoise appartenant à la classe gouvernementale. Son père, Jean-Jacques Dunant, membre du Conseil représentatif, faisait partie de la Chambre des tutelles, chargée de la surveillance et de la protection des orphelins. Sa mère, Anne-Antoinette Colladon, — la sœur du grand physicien Daniel Colladon, celebre notamment par ses expériences sur la vitesse du son dans l'eau, — femme d'un esprit élevé et d'un cœur chaud, aimait à recevoir dans sa propriété de la Monnaie, aux portes de la ville, les protégés de son mari. Ajoutons encore que son grand-père maternel, Henri Colladon, avait dirigé l'Hôpital général, à deux pas de la maison natale de son petit-fils.
page 203 note 1 Jean-Henri, Anna, Daniel, Marie, Pierre-Louis, ce dernier, médecin, mort dans un âge très avancé, professeur honoraire de l’Universitè de Genève.
page 204 note 1 On appelle Réveil un mouvement de renaissance religieuse qui, parti des îles Britanniques, a gagné tout le protestantisme de langue française dans la première moitié du dix-neuvième siècle.
page 213 note 1 Une collecte avait été déjà lancée dans le Journal de Genève par ie docteur Louis Appia, qui part lui-même pour l'ltalie. II est suivi de près par une expédition d'infirmiers volontaires, composée d'étudiants en théologie et organisée par la Société évangélique.
page 222 note 1 D’apres Dunant lui-même: « Puis le Dr Appia proposa que ce brassard fût blanc, et aussitôt le général Dufour suggère 1’idée d’y ajouter une crois rouge » (Mémoires, cités par M. Maurice Dunant dans La Oroix-Bouge suisse du ler Janvier 1922). La question d’une « marque distinctive », uniforme ou brassard, avait été soulevée par le général Dufour dans la première séance du Comité international, le 17 février 1863. A cette époque les troupes de la Confédération suisse portaient un brassard rouge à croix blanche.
page 228 note 1 La naturalisation étrang`re ne prive pas de la qualité de citoyen suisse.
page 230 note 1 ll est avéré que des démarches ont été faites pour que ses amis l’aident à dédommager ses créanciers, l’empereur, à cette condition, s’offrant à payer la moitié de ses dettes. On en peut même nommer l’initiateur, J. J. Bourcart, industriel à Bühl en Alsace, dont nous utilisons le témoignage.
page 235 note 1 Ce rôle, suivant un article de la Charité sur les champs de bataille, Bruxelles, février 1871, article évidemment inspiré, devait être primitivement dévolu à l’Association de prévoyance
« Une commission spéciale de secours contre les fléaux, tels qu’épidémies, incendies, inondations, disettes, aura pour objet de tenir toujours prêts, et pour quelque éventualité que ce soit, des cadres composés de personnes prévoyantes et dévouées, ainsi que des soldats préalablement exercés et organisés de facon à venir immédiatement en aide aux victimes de ces fléaux. La commission préparera les moyens de sauvetage, ralliera les bonnes volontés, et réunira les secours qui abondent en de pareils moments, mais qui, faute d’organisation antérieure, ne sont pas toujours efficaces. Elle encouragera le dévouement par des récompenses, et favorisera la découverte et la réalisation des moyens de secours. Elle mettra à la disposition des populations le matériel qu’elle posséde ».
page 237 note 1 Nous en. devons la communication, ainsi que d’autres documents à l’obligeance de M. Maurice Dunant, l’un des neveux d’Henri Dunant, et son exécuteur testamentaire, vice-président du Comité central de la Croix-Eouge suisse.
page 239 note 1 Cette liste n’a pas la prévention d’être complète.