Published online by Cambridge University Press: 15 December 2014
D’après un célèbre lemme de John Franks, toute perturbation de la différentielle d’un difféomorphisme $f$ le long d’une orbite périodique est réalisée par une $C^{1}$-perturbation $g$ du difféomorphisme sur un petit voisinage de ladite orbite. On n’a cependant aucune information sur le comportement des variétés invariantes de l’orbite périodique après perturbation. Nous montrons que si la perturbation de la dérivée est obtenue par une isotopie le long de laquelle existent les variétés stables/instables fortes de certaines dimensions, alors on peut faire la perturbation ci-dessus en préservant les variétés stables/instables semi-locales correspondantes. Ce résultat a de nombreuses applications en systèmes dynamiques de classes $C^{1}$. Nous en démontrons quelques unes.
A well-known lemma by John Franks asserts that one obtains any perturbation of the derivative of a diffeomorphism along a periodic orbit by a $C^{1}$-perturbation of the whole diffeomorphism on a small neighbourhood of the orbit. However, one does not control where the invariant manifolds of the orbit are, after perturbation. We show that if the perturbed derivative is obtained by an isotopy along which some strong stable/unstable manifolds of some dimensions exist, then the Franks’ perturbation can be done preserving the corresponding stable/unstable semi-local manifolds. This is a general perturbative tool in $C^{1}$-dynamics that has many consequences. We give simple examples of such consequences, for instance a generic dichotomy between dominated splitting and small stable/unstable angles inside homoclinic classes.