ABSTRACT: Among recent criticisms of impartial moral theories, especially in consequentialist and deontological forms, Bernard Williams’ integrity objection is perhaps the most tantalizing. This objection is a complaint—at once both general and deep—that impartial moral theories are systematically incapable of finding room for integrity in human life and character. Kantians have made forceful responses to this integrity objection and have moved on. Consequentialists have found the objection more trying. I offer reasons to think that consequentialists too can safely move on. These reasons suggest the relationship between integrity and impartiality is less antagonistic than often supposed.
RÉSUMÉ : Parmi les récentes critiques des théories morales impartiales, notamment les critiques conséquentialiste et déontologique, l’objection d’intégrité de Bernard Williams est possiblement la plus attrayante. Cette objection—à la fois générale et profonde—reproche aux théories morales impartiales d’être incapables de retrouver l’intégrité dans la vie et le caractère humains. Les kantiens ont répondu vigoureusement à cette objection, puis sont passés à autre chose. Les conséquentialistes ont trouvé l’objection plus éprouvante. Je soutiens que les conséquentialistes peuvent, eux aussi, passer à autre chose, en suggérant que le rapport entre l’intégrité et l’impartialité est moins antagonique que supposé.