La Société genevoise d'utilité publique, s'associant au désir formulé par M. Henry Dunant dans un livre intitulé: Un Souvenir de Solférino, a constitué dans son sein un Comité chargé d'en poursuivre la réalisation.
Ce comité, à son tour, a pensé que la meilleure marche à suivre pour faire passer les idées de M. Dunant du domaine de la théorie dans celui de la pratique, serait de provoquer une réunion des personnes qui, dans les différents pays, ont à cœur l'œuvre philanthropique dont il s'agit, afin d'examiner dans quelles limites elle est praticable, et d'aviser, s'il y a lieu, aux mesures d'exécution.