A cet aspect de la crise morale de la société française s'en ajoutait un autre, particulièrement funeste pour les colonies, mais qui, pour être apparent surtout dans les territoires d'outre-mer, se manifestait aussi dans la métropole : l'affaiblissement de la foi religieuse.
Le fait se produit au moment où le souverain affirme son intention de faire prévaloir dans le royaume une orthodoxie uniforme en jugulant définitivement l'hérésie, et prétend exiger de la population coloniale le respect de la religion et la stricte observation du culte : les instructions établies à l'intention des gouvermeurs des colonies leur prescrivent invariablement de veiller, avant toute autre chose, à la « décence » du « service divin », et d'engager la population, par leur exemple, à la pratique de ses devoirs religieux.