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Théâtre et société au XVIIIe siècle
Published online by Cambridge University Press: 26 July 2017
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Il existe un conflit perpétuel entre la “pureté et la communication. La religion catholique, telle qu'elle s'était fortifiée à travers les siècles, était, au début du XVIIIe siècle, la pureté même, poussée à un point tel que nous n'en trouvons guère d'exemple, au XXe siècle, que dans le marxisme conformiste et militant.
Le XVIIIe siècle précisément, marque pour la société française, un passage de la pureté à la communication.
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- Copyright © Les Éditions de l’EHESS 1961
References
1. Ce rapprochement ne comporte aucun jugement de valeur sur cette question si débattue. Dans l'inoculation, dans la collaboration avec le mal ou l'utilisation de celui-ci, tout est question de dose, et le délicat est précisément de déterminer celle-ci.
1. « Elle y est entrée (au théâtre) Pénélope et elle en est sortie Hélène ».
2. On peut aussi consulter l'ouvrage de l'abbé M. (l'abbé Mann, sans doute), L* pour et contre les spectacles, Mons, 1782, où figure notamment une documentation intéressante sur les conciles et autres manifestations religieuses ayant condamné les spectacles.
1. Prenant, en 1753, la suite de l'abbé Raynal, Grimm, d'origine allemande rédigea, pendant dix-sept ans, une correspondance suivie adressée à divers souverains d'Europe, dont, Catherine de Russie. Dans ces lettres, qui d'ailleurs bénéficièrent de collaborations diverses, dont celle de Diderot, il s'exprimait en toute liberté, sur l'actualité littéraire et théâtrale, donnant ainsi à la postérité un monument considérable. Editées en 1812 et 1813, ces lettres n'échappèrent pas toutes à la censure impériale. Les pièces censurées, parmi lesquelles celles-ci, ne parurent qu'en 1829.
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