Published online by Cambridge University Press: 11 October 2017
Le livre de M. Edgar Morin, qui paraît sous ce titre assez équivoque, n'est certes pas un livre négligeable. Il se lit avec intérêt. Il abonde en mots expressifs et en formules bien frappées. Il est plein de choses. Et il traite indiscutablement d'un grand sujet.
La mort est à la mode, très à la mode, ces temps-ci. Les Annales en témoignent à leur façon. Et je n'ai pas attendu l'heure présente, personnellement, pour m'aviser qu'il y avait là un sujet d'études toutes nouvelles. J'ai tenu à procurer dès 1938, près de quinze ans déjà ! — au beau tome VIII de l'Encyclopédie Française : La vie mentale, dont Henri Wallon assumait la responsabilité — un supplément sous forme d'un article intitulé Attitudes devant la Mort et que l'auteur, M. Kellersohn, eut du mérite à écrire, car il ne pouvait trouver de secours nulle part.
page 223 note 1. L'homme et la mort dans l'Histoire, Paris, Corrêa, 1951, in-8°, 336 p.
page 224 note 1. J'ai eu l'occasion de le dire ici même.
page 224 note 2. Et cependant, quel beau sujet 1 Je songe en particulier à ce qu'il y avait de scandalisant — même pour les protestants, mais non calvinistes — dans la pratique genevoise des enterrements. On se rappelle que personne ne sait où reposent les ossements de Calvin, qui fut enfoui dans la terre sans aucun signe, sans aucune marque permettant de savoir où. — Et il faudrait voir quelles modifications la « Contre-Réforme », comme on dit, apporta aux pratiques et aux usages de la mort lorsqu'elle se fut étendue sur l'Europe comme une grande vague venue du Midi.
page 224 note 3. Je ne tiens pas la page 38 pour une réponse aux questions que je pose.