Published online by Cambridge University Press: 11 October 2017
M. Roger Dion me demande de revenir sur l'interprétation que, dans son petit livre sur les Frontières de la France, il a cru pouvoir donner des clauses territoriales du partage de Verdun (843). Je n'y vois point d'inconvénient. Mais je ne considère pas que les textes versés au débat par M. Dion soient de nature à le trancher définitivement. Et je resterai personnellement sur mes positions, tant que de nouveaux textes ne me contraindront pas à les abandonner — ou que, ce qui serait moins aléatoire, il n'ait été procédé à cette étude comparative d'ensemble des partages carolingiens (et même des partages mérovingiens) que Ferdinand Lot, dans un livre récent, Naissance de la France (p. 416), semble bien, lui aussi', appeler de ses vœux.
page 461 note 1. « Rien de plus confus, de plus inepte géographiquement, écrit Ferdinand Lot, que ceux de Pépin à son lit de mort, de Charlemagne en 806, de Louis le Pieux en 831 et 833 » (loc. cit.).
page 461 note 2. Les frontières de la France, Paris, Hachette, 1947, in-8°.
page 461 note 3. « Un livre : la diversité des frontières de la France », Annales, n° II, 1947, p. 205-207.
page 463 note 1. Ermold Le Nom, Poème sur Louis le Pieux et épilres au roi Pépin, édités et traduits par Edmond Farai, 1932, vers 1117, p. 86. — Voir dans Annales (1947, p. 240), le compte rendu de l'ouvrage de Cari Stephenson, Feudalism and its Antécédents in England.
page 463 note 2. Ermold Le Noir, Ibid., vers 2488-2499 (p. 188-190).
page 463 note 3. R. De Lasteyrie, Cartulaire général de Paris, t. I, 1887, p. 2.
page 464 note 1. Ph. Lauer, Nithard, Histoire des fils de Louis le Pieux, éditée et traduite, Paris, Les Belles- Lettres, 1926, p. 119-121.
page 464 note 2. Ph. Lauer, Les Annales de Flodoard (Paris, Picard, 1906). Voir les passages indiqués, dans la table alphabétique, aux mots : Franci, Henri Ier, Otton Ie r , Lorraine, Meuse.
page 464 note 3. Les fils de Louis le Pieux eux-mêmes l'affirmèrent en plusieurs des colloques qu'ils tinrent après le traité de Verdun. Voir, à ce sujet, dans H. Schrôrs, Hinkmar, Erzbischof von Reims. Sein Leben und seine Schriften (1884), le chap. 18 intitulé : « Hinkmars politische Ideen », en particulier la note 17, p. 384.
page 464 note 4. Gilles Le Bouvier, Le livre de la description des pays (vers 1450). Édit. E.-T. Hamy, 1908, p. 31-32.