No CrossRef data available.
We use cookies to distinguish you from other users and to provide you with a better experience on our websites. Close this message to accept cookies or find out how to manage your cookie settings.
We use cookies to distinguish you from other users and to provide you with a better experience on our websites. Close this message to accept cookies or find out how to manage your cookie settings.
Published online by Cambridge University Press: 25 October 2017
Pour la première fois, voici trois de nos départements — Moselle, Bas- Rhin, Haut-Rhin — pourvus d'un véritable atlas historique. Les savants français accueilleront avec gratitude cet instrument de travail ; mais ils n'en tireront pas vanité. Car le mécène auquel nous le devons — grâce à un intelligent emploi de crédits sans doute considérables — a nom l'Institut Scientifique des Alsaciens-Lorrains « dans le Reich » et sa patrie est à Francfort . Au recueil des cartes et au fascicule de commentaire et de preuves qui l'accompagne, il convient de joindre le volume sur «l'évolution du paysage humain en Alsace, jusqu'à l'avènement de l'influence française », que, peu après, a fait paraître un des directeurs et principaux collaborateurs de cette entreprise collective, Mr Werner Gley : utile et parfois originale mise au point de l'enquête sur les établissements humains qui se poursuit, depuis bien des années déjà, en pays alsacien, sans avoir encore, tant s'en faut, dissipé toutes les obscurités d'une passionnante et difficile histoire.
page 389 note 1. Elsass-Lothringischer Atlas ; Landeskunde, Geschichte, Kultur tmd Wirtschaft Elsass- Lothringens, dargestellt auf 45 Kartenblättern mit 115 Haupt- und Nebenkarten hgg. von Georg Wolfram und Werner Gley. Francfort-sur-le-Main, Selbstverlag des Elsass- Lothringen-Instituts, 1931. En outre, même date et même éditeur, Erlaüterüngsband zum Elsass-Lothringischen Atlas ; in-8°, VIII-167 p.
page 389 note 2. Die Entwicklung der Kulturlandschafl im Elsass bis zur Einflussnahme Frankreichs : Beiträge zu den kuliurgeographischen Problemen der Oberrheinlande. Francfort-sur-le- Main, Selbtsverlag des E.-L. Instituts, 1932 ; in-8°, XXVIII-180 p., 12 fig., 8 pl., 2 cartes hors texte (Schriften des Wissenschaflichen Instituts der Elsass-Lothringer im Reich, N. F. , S. Bibliographie très soigneuse, où l'on s'étonne, pourtant, de voir omise l'Histoire de la Gaule, de Mr Camille Jullian.
page 390 note 1. Voir, notamment, une intéressante discussion sur le rôle joué dans la répartition des établissements néolithiques, par la végétation de steppe et par la nature du sol (loess). Aucune raison, en revanche, pour considérer comme germanique (plutôt que celtique) la charrue à roues (p. 82) ; ce nationalisme rétrospectif est bien agaçant.
page 390 note 1. Annales, t. III, 1932, p. 504.
page 391 note 1. Sur cet ouvrage — Geschichtlicher Handatlas der Rheinprovinz, Cologne, J. P. Bachen, 1926 — dont il sera à plusieurs reprises question par la suite, cf. mon compte rendu dans Revue historique, t. CLXIII, 1930, p. 366.
page 391 note 2. Parmi les cartes politiques qu'il serait, en principe, souhaitable d'établir, signalons également celle des rayons d'expansion des principaux journaux.
page 391 note 3. Une carte des saints, patrons des églises, eût également été des plus utiles. Sur la carte consacrée à la Contre-Réforme, pourquoi ne pas avoir porté les établissements de Jésuites ?
page 392 note 1. D'une recherche poursuivie par une de mes étudiantes, il résulte que dans la Haute- Alsace, au moyen âge, côte à côte avec la monnaie bâloise, qui y était très répandue, celle de Besançon figurait parfois dans les transactions : preuve nouvelle de ces rapports avec la Séquanie, ou les Bourgognes, qu'il y a peut-être quelque parti pris à avoir laissés dans l'ombre. Quelques observations encore, à propos des cartes économiques. Celle des villages désertés (Wüstungen) eût dû comporter, soit sur le croquis lui-même, soit du moins sur le tableau donné par le fascicule de commentaire, l'indication de la dernière date où le village est attesté comme occupé. La carte des « villes » au moyen âge est bien arbitraire : qu'était-ce, au juste, qu'une ville ? l'essai de définition tenté par Mr Ammann (Erlaüterungsband, p. 123) manque de précision. Pour l'époque contemporaine, une carte des banques et de leurs succursales eût été la bienvenue.