Published online by Cambridge University Press: 25 October 2017
De l'an 1000 à l'an 1200 ou environ, l'économie de l'Europe occidentale subit des transformations profondes. Quelque opinion que l'on professe sur le rôle du commerce et l'importance de l'argent pendant la période immédiatement précédente, on ne saurait contester qu'au cours de ces deux siècles la richesse mobilière ne se soit accrue considérablement. Quelles formes, durant cette époque décisive, revêtaient couramment les échanges ? Telle est la question à laquelle nous allons essayer de répondre.
Il fallait, de toute nécessité, limiter la recherche, dans l'espace. J'ai choisi comme cadre la Flandre et la Lotharingie. Pour des raisons personnelles, sans doute, ces deux régions m'étant plus que tout autres familières, — mais aussi en vertu de considérations d'ordre plus général. Dans ces contrées, l'évolution fut à la fois plus rapide que dans la plupart des pays avoisinants, et plus spontanée, parce qu'elle échappait à l'influence immédiate d'un trésor ou d'un monnayage royal.
page 452 Note 1. Opposition très nette à Saint-Trond : «Et ne quis videns hodie paupertatem aecclesiae nostrae et in substantia et in thesauro, existimet eam semper tam tenuem tamque nudam fuisse…” (C. de Borman, Chronique de l'abbaye de Saint-Trond, t. I, Liège, 1877, p. 7). Mais substantia semble parfois désigner la fortune tout entière (B. Guérard, Cartulaire de l'abbaye de Saint-Bertin, Paris, 1840, p. 164), ou même une somme d'argent (Historia Walciodorensis monaslerii, SS., t. XIV, p. 525).
page 453 Note 1. Parmi les trésors les plus riches dont nous possédons la description, citons ceux de Saint-Bertin (Guérard,P. 141, 164, 275) ; Saint-d'aast d'Arras (Cartulaire de l'abbaye de Saint-Vaast d'Arras, rédigé au XIIe siècle par Guimann, éd. van Drival, Arras, 1875, p. 110-111) ; Saint-Bavon de Gand (Lettre de l'abbé Othelbold dans Neues Archiv, t. VIII, 1883, p. 369-374) ; Saint-Vannes (Hugonis Chronicon, SS., t. VIII, p. 374-375) ; Saint-Trond (Chronique de Saint-Trond, p. 77-79). — Cl., pour ce qui concerne les époques mérovingienne et carolingienne, É. Lesne, Histoire de la propriété ecclésiastique en France, t. I, p. 16, 129, 193-194, 203-204.
page 453 Note 2. Historia monasterii Mosomensis (SS., t. XIV, p. 617 — vers 1025) : « Fecit etiam fabricari thecam argenteam de multis spontaneisque oblationibus et donariis pauperum fidelium….»
page 453 Note 3. Allgemeine Wirtschajtsgeschichte des Mittelalters und der Neuzeit (Handbuch der mittelalterlichen und neueren Geschichte de von Below et Meinecke, Munich-Berlin, t. 1,1928, p. 180).
page 453 Note 4. Inversement, c'est en vue d'une éventuelle utilisation industrielle que la monnaie aurait été frappée en métal pur de tout alliage.
page 454 Note 1. Voir mon étude sur Le mort-gage et son rôle économique en Flandre et Lotharingie dans Revue belge de philologie et d'histoire, t. VIII, 1929, p. 53-91, et notamment p. 87- 90.
page 454 Note 2. L'abbaye d'Andres en est un des exemples les plus caractéristiques (Willelmi chronica Andrensis, SS., t. XXIV, p. 72084, 72048, 72347, 72440, 72527, 72888).
page 454 Note 3. Chronique de Saint-Hubert, éd. Karl Hanquet, Bruxelles, 1906, p. 61.
page 454 Note 4. Ibid., p. 65.
page 454 Note 5. Galbert de Bruges, Histoire du meurtre de Charles le Bon, éd. H. Pirenne, Paris, 1891, p. 99.
page 454 Note 6. Ibid., p. 127 et 130.
page 454 Note 7. Ibid., p. 78.
page 455 Note 1. G.-G. Dept, Les influences an glaise et française dans le comté de Flandre au début du XIIIe siècle, Gand-Paris, 1928, p. 18-20.
page 455 Note 2. Sigeberli continuatio Aquicincta, SS., t. VI, p. 4279. Aussi ne puis-je admettre que le texte de Gislebert de Mons (éd. Vanderkindere, p. 24880) soit conforme à celui qui figurait dans l'original : « Ipse cornes terram suam custodi et protectioni uxoris sue Mathildis regine commisit, et de pecunia sua valens 50 marchas argenti secum portans uxori sue Mathildi, que se reginam nominari faciebat, 40 marchas dimisit. » Il faut supposer ici l'omission du signe C et lire respectivement 5 000 et 4 000 marcs. ‘
page 455 Note 3. Lambertus Ardensis, SS., t. XXIV, p. 6395.
page 455 Note 4. Ibid., p. 629.
page 455 Note 5. Deutsche Wirlschaftsgeschichte bis zum 17. Jahrhundert, Leipzig, 1908, p. 80.
page 455 Note 6. Gesta abbatum Gemblacensium, SS., t. VIII, p. 547-548.
page 456 Note 1. Voici le texte :«… plus quam centum viginti marcharum precium de thesauro aecclesiae dédit déficiente sibi pecunia, ad coemtionem praediorum in angustia temporis quo nimia annonae raritas fuit. » L'auteur insinue donc que l'abbé profite du bas prix des terres provoqué par la misère générale.
page 456 Note 2. L'appréhension, provoquée par la conduite éventuelle de l'évêque, est caractéristique. En effet, contrairement à ce qui se passait sous les Mérovingiens, il n'était pas interdit à l'ordinaire de mettre la main sur le trésor des églises (cf. Lesne, ouv. cité, t. I, p. 129).
page 456 Note 3. Gesta abbatum Lobbiensium, SS.t t. XXI, p. 32418 (1131) ; — Gesta Treverorum continuatio secundo, ibid., t. XXIV, p. 37940 (avant 1152).
page 456 Note 4. Chronicajmonasterii Walinensis, SS., t. XIV, p. 168-169 (avant 1091) ;— Chronique de Saint-Trond, p. 19-20 et 54 (1055-1082 et vers 1088) ; — Ruperti chronicon S. Laurentii Leodiensis, SS., t. VIII, p. 27516 (1036-1041). — Autre exemple : vers 1080, on augmente le nombre de prébendes de chanoines dans l'église Saint-Nicolas de Lobbes en enlevant au trésor une plaque d'argent recouvrant l'autel, ainsi que les toits des châsses de saint Ermin et de sainte Amalberge (Gesta abbatum Lobbiensium, t. XXXI, p. 312-313). Cependant certains chroniqueurs déconseillent de s'aventurer trop hardiment dans une politique d'extension de la substantia. Pour l'avoir fait, vers 1173, l'abbaye de Vicogne avait dû contracter des emprunts onéreux chez les usuriers de Saint- Quentin et de Valenciennes. Ceux-ci firent saisir les livres et les ornements sacrés de l'abbaye, qui put heureusement les racheter dans la suite (Historia monasterii Viconiensis. Continuatio auclore Nicolao, SS., t. XXIV, p. 301). — L'abbaye d'Arrouaise, engagée vis-à-vis d'usuriers, ne put se libérer qu'en aliénant partiellement aussi bien ses terres que son trésor, en 1199 (Fundatio monasterii Arroasiensis. Cont. auctore Roberto, SS., t. XV2, p. 1124).
page 457 Note 1. Lesne, ouv. cité, t. I, p. 17, 200 et 377.
page 457 Note 2. Liber de restauratione S. Martini Tornacensis. Continuatio, SS., t. XIV, p. 323 (vers 1125-1126).
page 457 Note 3. Hugonis chronicon, SS., t. VIII, p. 399 (1106).— La cupidité des laïques contribua parfois à l'appauvrissement des trésors. Pour acquérir la faveur du duc Henri, l'abbaye de Saint-Trond dut sacrifier, outre des propriétés foncières, un calice d'or, qui comptait parmi les plus belles pièces d'orfèvrerie de son trésor (Chronique de Saint- Trond,t. I, p. 91,1106).
page 457 Note 4. Qu'on veuille bien me comprendre. Je ne soutiens pas que les églises n'aient pas consenti de prêts de consommation sous le manteau du mort-gage. Bien au contraire 1 Je veux dire que la généralisation du commerce de l'argent, caractérisée entre autres par la diffusion du prêt de production, a fini par entraîner les établissements religieux dans le mouvement.
page 458 Note 1. Cf. Hans van Werveke, Le mort-gage, p. 77-78.
page 458 Note 2. Cf. G. Bigwood, Les financiers d'Arras dans Revue belge de philologie et d'histoire, 1924, t. III, p. 500, et surtout Reynolds, The merchants of Arras (ibid., 1930, t. IX, p. 504).
page 458 Note 3. Chronique de Saint-Hubert, p. 120. Voir, plus loin, le récit détaillé de cet épisode.
page 458 Note 4. Nous savons seulement que l'évêque Otbert et le roi en reçurent chacun une part, l'une indéterminée, l'autre s'élevant à 300 marcs (Buperti Chronicon S. Laurentii Leodiensis, SS. t. VIII, p. 277).
page 458 Note 5. Reynolds, article cité, p. 505.
page 458 Note 6. Gislebert de Mons, p . 304-305.
page 458 Note 7. Ex miraculis SS. Ursmari et Ermini, SS., t. XV, p. 834.
page 459 Note 1. Gesta abbatum Gemblacensium, SS., t. VIII, p. 547.
page 459 Note 2. Chronique de Saint-Trond, p. 196.
page 459 Note 3. Près de Rolduc.
page 459 Note 4. Annales Rodenses, SS., t. XVI, p. 716 et 722.
page 459 Note 5. Historia monasterii Viconiensis. Continuatio auctore Nicolao, SS., t. XXIV, p. 301.
page 459 Note 6. Sainte-Marie, Saint-Pierre et Recogne (Belgique, prov. de Luxembourg, arr. et cant. Neufchâteau).
page 459 Note 7. Chronique de Saint-Hubert, p. 68-69.
page 460 Note 1. Ibid., p. 120.
page 460 Note 2. Gilles D'Orval, SS., t. XXV, p. 80.
page 460 Note 3. Gislebert de Mons, p. 43 ;—Beineri opéra. Triumphale Bullonicum, SS., t. XX, p. 584-585 ; — Triumphus Sancti Lamberti de eastro Bullonio, SS., t. XX, p. 499 ; — Gesta abbatum Lobbiensium, SS., t. XXI, p. 318 ; — Chronique de Saint-Hubert, p. 206- 208 ; — Aegidius Aureaevallensis, SS., t. XXV, p. 91 ; — Albricus monachus Triumfontium, S S., p. 804.
page 460 Note 4. Après leur départ les moines rassemblèrent les parcelles d'or qui avaient échappé aux visiteurs. Le marc et demi d'or ainsi ramassé fut employé par l'abbaye à l'achat d'un alleu appartenant à un autre croisé, le comte Conon. Godefroid de Bouillon vendit également à l'évêque de Verdun ses propriétés de Mousay et de Stenay. Le prélat lui remit en retour une masse d'or et d'argent obtenue par des prélèvements sur les trésors des églises du diocèse (Laurentii gesta episcoporum Virdunensium, SS., t. X, p. 498).
page 461 Note 1. Gesta episcoporum Cameracensium. Cont., SS., t. VII, p. 500; — Gesta Galcheri episcopi Cameracensis, SS., t. XXIV, p. 187 et 191. On peut rapprocher cet épisode de la conduite des moines de Saint-Maximin de Trêves en 1138. Ils s'assurèrent l'appui du comte de Namur contre leur archevêque en lui remettant directement l'or, l'argent et les pierres précieuses du trésor (SS., t. VIII, p. 252).
page 461 Note 2. Les textes cités jusqu'à présent suffisent à éclairer les divers cas envisagés. Il y aurait moyen cependant de multiplier les exemples. Voici encore quelques textes suggestifs : Ex Anselmi gestorum episcoporum Leodiensium rec. II, SS., t. XIV, p. 110 (vers 1048) ; — Liber de restauratione S. Martini Tornacensis. Cont., SS., t. XIV.p. 323 (vers 1125) ; — Gesta Godejridi archiepiscopi (Trêves), SS., t. VIII, p. 200 (1124) ; — Gestorum Treverorum continuatio secunda, SS., t. XXIV, p. 376 et 379 (avant 1152) : — Lamberlus Ardensis, SS., t. XXIV, p. 606 (vers 1189).
page 461 Note 3. Cf. K. Lamprecht, Deutsches Wirtschaftsleben im Mittelalter, t. II, p. 379 et suiv., cité par A. Dopsch, Natural- und Geldwirtschaft, p. 167.
page 461 Note 4. Kulischer, ouv. cité, 1.1, p. 95, et l'exemple cité plus haut.
page 462 Note 1. Voici un exemple significatif : « Venit ille, afferens secum auri et argentinon dicam pondéra, sed ut ipsius verbis utar, massas et acervos. Ex quibus a Lothario rege mercatus est sancti Aniandi abbatiam» (Folcuini gesta abbatum Lobiensium, SS., t. IV, p. 69).
page 462 Note 2. Ruperti chronicon S. Laurentii Leodiensis, SS., t. VIII, p. 270.
page 462 Note 3. Lamberlus Ardensis, SS., t. XXIV, p. 639.
page 462 Note 4. Galbert, p. 78.
page 462 Note 5. Chronique de Saint-Hubert, p. 206-208. — Même une expression comme centum solidi nummorum ne nous donne pas une certitude absolue, car un texte de 1060-1070, parlant des événements de 987-990, fait suivre ces mots de l'explication : « in auro sciîicet argentoque equorumque, sicut eorum voluntas extitit» (Gesta abbatum Gemblacensium, SS., t. VIII, p. 534).
page 462 Note 6. Gislebert de Mons, p. 149.
page 463 Note 1. Ibid., p. 193.
page 463 Note 2. Historia monasterii Viconiensis. Continuatio auctore Nicoîao, SS., t. XXIV, p. 301 ; — Willelmi chronica Andrensis, SS., t. XXIV, p. 75310.
page 463 Note 3. Gislebert de Mons, p. 182-183.
page 463 Note 4. Cf., par exemple, le § 115 de Gislebert de Mons, éd. Vanderkindere, p. 174- 175. — Voici un cas où l'on ne peut hésiter : le seigneur d'Ardres, voulant obtenir du comte de Guines l'autorisation de faire du village d'Ardres une ville franche, lui fit présent d'un muid rempli de deniers : « plenissimo denariis modio comiti iam dicto liberaliter oblato» (Lambertus Ardensis, SS., t. XXIV, p. 614. — L'auteur écrit à la fin du XIIe siècle, ou au début du XIIIe ; bien qu'il place les faits vers 1060, son témoignage ne vaut que pour le xii” siècle).
page 464 Note 1. A. Engel et R. Serrure, Traité de numismatique du moyen âge, t. II, p. 523-524.
page 464 Note 2. Chronique de Saint-Trond, t. II, p. 177.
page 464 Note 3. Gislebert, p. 161.
page 464 Note 4. Ibid., 98,138-139, 228-229, 234, 240, 243, 253, 270, 275, 304-305.
page 464 Note 5. Voir, par exemple, dans le Cartulaire DE Guimann (éd. van Drival),P. 166-169 et 172-174), le tarif du tonlieu d'Arras qui date, au moins, de 1036.
page 464 Note 6. Gesta Burchardi episcopi Cameracensis, SS., t. XIV, p. 217.
page 465 Note 1. Lamberlus Ardensis, SS., t. XXIV, p. 574.
page 465 Note 2. Guérard, Cartulaire de Saint-Berlin, p. 97, 98 et 100. Cf. aussi p. 115, 150, 160 et 165.
page 465 Note 3. Tractatus de ecclesia S. Pétri Aldenburgensi, SS., t. XV, p. 869»’ : « Nam sancto Ursmaro censura atque terrarum precium 25 librarum denariorum persolvi in isto loco a provinciae viris verissime comprobatur…» (écrit peu après 1084). — Longues énumérations de redevances, surtout en monnaie, dans Historia Walciodiorensis monasterii SS., t. XIV, p. 529 et suiv ; — Chronique de Saint-Trond, p. 145-162 ; — Guimann, p. 198 et suiv., 232 et suiv. ;— Serrure, Cartulaire de Saint-Bavon, p. 79,113 et suiv.
page 465 Note 4. Serrure, ouv. cité, p. 142.
page 465 Note 5. De calamitate abbatiae Sancti Martini Treverensis, SS., t. XV*, p. 74010.
page 465 Note 6. Guérard, ouv. cité, p. 193.
page 465 Note 7. Chronique de Saint-Trond, p. 17, vers 1055-1082.
page 465 Note 8. Par exemple, Vita s. Arnulphi, AA. SS., Aug. III, éd. 1867, p. 250 (en 1091). — Cf. aussi Ex Anselmi gestorum episcoporum Leodiensium rec, II, SS., t. XIV, p. 118” (en 1042-1048)
page 466 Note 1. Ibid,, p. 114.
page 466 Note 2. Ex miraculis s. Veroni, SS., t. XV2, p. 75215.
page 466 Note 3. Walleri vita Karoli comitis Flandriae, SS., t. XII, p. 544. — Vers la même époque (1108-1138), le chroniqueur de Saint-Trond se lamente sur la perte de certaines propriétés qui fournissaient de la viande de porc en abondance : « Tout cela, nous le recevions jadis gratuitement, tandis qu'aujourd'hui nous devons nous en passer, à moins de nous le procurer à prix de deniers» (Chronique de Saint-Trond, t. I, p. 240).
page 466 Note 4. Kulischer, ouv. cité, t. I, p. 94.
page 466 Note 5. Dopsch, Naturalivirtschaft und Geldtvirlschaft, p. 166-167.
page 466 Note 6. Gaillard, Victor, Recherches sur les monnaies des comtes de Flandre, Gand, 1857, p. 17-19.Google Scholar
page 466 Note 7. Kôtzschke, ouv. cité, p. 80.
page 466 Note 8. Serrure, R., Deux études de numismatique nationale, Gand, 1880, p. 36.Google Scholar — Mr Dopsch, qui soutient la thèse que nous combattons ici, se contredit d'ailleurs implicitmecnt à la page précédente lorsqu'il soutient que les Croisades auraient diminué le stock monétaire en Europe occidentale.
page 467 Note 1. Willelmi chronica Andrensis, SS., t. XXIV, p. 708 (vers 1164).
page 467 Note 2. Cf. un texte de la Chronique de Saint-Trond, t. II, p. 233. Des censitaires du Testerbant devaient chaque année à l'abbaye du poisson. Comme la qualité laissait souvent à désirer et qu'ils prétendaient parfois ne pouvoir en trouver, on leur permet de fournir, en lieu et place, de la viande, du fromage ou des oeufs. Il n'est pas question, comme ailleurs, de la faculté de rachat en monnaie (avant 1108).
page 467 Note 3. Chronique de Saint-Trond, t. I, p. 17 (en 1055-1082).
page 467 Note 4. Gesla abbatum Gemblacensium, SS., t. VIII, p. 534.
page 467 Note 5. Chronique de Saint-Trond, t. I, p. 109.
page 467 Note 6. Willelmi chronica Andrensis, SS., t. XXIV, p. 711.
page 467 Note 7. T. III, 1931, p. 434-435 (à propos de A. Dopsch, Naluralwirlschaft und Geldivirischajl).