Published online by Cambridge University Press: 25 October 2017
Que sur les quatre anciennes « D.-Banken», orgueil de l'Allemagne financière, deux n'aient pu se sauver que parce qu'elles s'étaient unies quelques mois auparavant, les deux autres, moins prévoyantes, ayant dû recourir à l'État pour se faire renflouer — voilà qui, mieux que tout commentaire, révèle l'intensité de la crise qui a atteint la banque en Allemagne.
L'année 1930 n'avait cependant pas mal débuté pour les établissements financiers d'outre-Rhin. Dans un monde où la crise était devenue assez générale pour que l'on ne sût plus que faire des capitaux liquides et où, cependant, le pessimisme n'était pas suffisant pour provoquer la thésaurisation, les taux d'intérêts pratiqués en Allemagne ne manquaient pas d'attrait. Aussi les fonds affluaient-ils de toutes parts dans ce pays. Cela permit à la Reichsbank de ramener le taux de son escompte à des chiffres que l'économie allemande ne connaissait plus depuis longtemps.
page 151 note 1. Cf., dans ce même numéro, l'article de Mr J. Chappey.
page 154 note 1. Voir, entre autres, Lysis, , Contre l'oligarchie financière en France, 1908, p. 184 Google Scholar et suiv.
page 156 note 1. Supplément au Bulletin quotidien de la Société d'Études et d'Informations économiques du 4 août 1931.
page 156 note 2. Die Bank, 8 novembre 1930.
page 162 note 1. Voir notamment Frankfurter Zeitung du 23 février. Reichsausgabe n08 142-144, p. 5