Published online by Cambridge University Press: 25 October 2017
page 199 note 1. Paris, Éditions Spes, 1930 ; in-8°, 416 p.
page 200 note 1. La remarque de la p.91, qu'il est « bien difficile de parler avec impartialité d'Israël », ne laisse pas d'étonner un peu l'historien…. Disons du reste qu'à Israël Mr Martin-Saint-Lêon remet finalement son péché originel… en considération des Pereire qui ont fourni un exemple si remarquable « de la participation israélite à l'accroissement de la richesse publique» (p. 93).
page 200 note 2. Naturellement, Il y aurait beaucoup à dire sur les raccourcis historiques de la première partie du livre de Mr Martin-Saint-Léon. Est-il besoin de noter que, sur le vieux mythe des Trois Ordres, aucune description de société ancienne ne saurait être fondée ? Faut-il remarquer que la différence entre le noble et le bourgeois « n'apparaissait pas » à la seule vue du costume et du port ou de l'absence de l'épée, permise au seul gentilhomme » (p. 41) ? Sous l'ancien régime, si l'auteur pense que « les intendants, ces préfets d'alors, étalent tous des bourgeois», c'est qu'il a du « bourgeois » une conception un peu particulière. Le Franc-Comtois que je suis reste ahuri de la persistance de légendes invraisemblables : celle de la Franche-Comté « au sang espagnol» n'est pas l'une des moins absurdes. Etc.
page 201 note 1. Paris, Grasset, 1930 ; in-16, 370 p. (accompagné d une lettre de Bernard Grasset à Fr. Sieburg).
page 201 note 2. Paris, Grasset, 1930 ; in-16, 248 p.
page 201 note 3. Paris, Armand Colin, 1913 ; in-8°, XXVIII-536 p., 102 cartes et croquis, 1 carte hors texte.
page 201 note 4. Celle, par exemple, toute récente, de Mr Joachim Mokas, Ureprung und Entwicklung des Begriffs der Zivilisation in Frankreich (1756-1830), Hamburg, Seminar für romanische Sprachen und Kultur, 1930 ; in-8°, XVI-88 p. — et dont l'auteur a pu utiliser mon propre travail : Civilisation, évolution d'un mot et d'un groupe d'idées, publié avec divers autres mémoires de Mrs Mauss, A. Niceforo, E. Tonnelat, L. Weber dans Civilisation. Le mot et l'idée (Publication du Centre International de Synthèse), Paris, La Renaissance du Livre, 1930 ; in-16, 144 p.
page 202 note 1. Curtius, E.R. et Bergsträsser, A.. Frankreich. Berlin, 1930 Google Scholar, 2 vol. T. I, E. R. Curtius, Die französische Kultur, eine Einführung. — La conférence de Mr Curtius a été traduite et publiée parles soins de la Dotation Carnegie, Paris, 1929, in-16,64 p.
page 203 note 1. Non que Mr Sieburg néglige les questions religieuses. Il y a des remarques utiles sur la nécessité périodique où Rome s'est trouvée de « rappeler, de temps à autre, à la France que le rocher de Pierre n'était situé que sur le bord du Tibre ». Peut-être Mr Siegfried aurait-il pu insister davantage sur cet aspect de la question. Isolement de la France : il y a les motifs qu'il indique ; il y a ce fait aussi que la France n'a visiblement pas les faveurs du Vatican ;que son catholicisme volontiers fait cavalier seul en Europe ; mais elle n'est pas davantage dans la ligne, dans le grand courant de la sensibilité protestante ; et de la Suède luthérienne à cette Amérique que connaît si bien Mr Siegfried, on ne se prive guère de le lui montrer. Sur un autre aspect du problème que pose Mr Siegfried, voir plus loin, en note, une remarque de Péguy.
page 203 note 2. Sur la perte d'influence politique de Paris, depuis 1889 et le Boulangisme — sur la naissance d'une politique parisienne de grand intérêt régional, excellentes remarques de Mr Siegfried (p. 193-194).
page 204 note 1. Je songe aux très belles pages qui ouvrent le Cahler intitulé l'Argent (Cahiers de la Quinzaine, XIVe série, 6e cahier, p. 9-21 et 30-51). Cf. le passage de la p. 38 : « Nous ne croyons plus un mot de ce que nous enseignaient nos maîtres laïques…. Nous sommes Intégralement nourris de ce que nous enseignaient les curés…. Or, nos maîtres laïques ont gardé tout notre cœur et ils ont notre entière confiance. Et malheureusement, nous ne pouvons pas dire que nos vieux curés aient absolument tout notre cœur ou qu'ils aient jamais eu notre confiance…. Ne nous le dissimulons pas, c'est le problème même de la déchristianisation de la France…. » Politique à part, le passage est a rapprocher de celui que nous notons plus haut, dans le livre de Mr Siegfried, sur le paradoxe d'une Église qui peut être parfois « à gauche » socialement, mais demeure « à droite » politiquement.
page 205 note 1. T. 1 (Des origines à 1128). Barcelos, Portucalense Editora, 1928 ; gr. in-8°, 520 p., 11 pl. hors texte en couleurs, phot. — T. II (1128-1411). Ibid., 1929 ; 720 p., 15 pl. hors texte, phot. — T. III (1411-1557) en cours.
page 205 note 2. Paris, 1931 ;in-16, 224 p.
page 205 note 3. Zurich, Schulthess, 1931, ln-8° ; les deux derniers fascicules que nous ayons reçus sont ceux qui ouvrent le t. II (livre IV, XVIIe et XVIIIe siècles). Les collaborateurs sont Mrs Nabholz (moyen âge); Ch. Murait (XVIe s.) ; Feller (XVIIe et XVIIIe s.) ; Dürr (XIXe s.).
page 205 note 4. Stuttgart, Berlin, Leipzig, Union Deutsche Verlagsgesellschaft. T. 1 (des origines à l'avènement de Frédéric le Grand), 1930 ; in-8°, XX-862 p. La réédition est dirigée par Mr R. Holtzmann.
page 205 note 5. T. II, De 1825 à nos jours. Paris, A. Picard, 1931 ; in-8°, x-1 088 p. en 2 parties, 53 ill. et cartes hors texte, Préface de A. Demangeon. — Cf. Annales, t. II, 1930, p. 4 : D. Pasquet, Pages d'histoire américaine, Le rail et la route.
page 205 note 6. Paris, 1930 ; in-16, 218 pages.