Published online by Cambridge University Press: 25 October 2017
Georg von Below, né à Konigsberg le 19 janvier 1858, est mort dans une petite station thermale du Brisgau, le 19 octobre 1927. Le meilleur de sa vie intellectuelle, depuis la formation première jusqu'aux années de plein épanouissement, s'est écoulé dans cette Allemagne d'entre les deux guerres, dont l'image, puissante et un peu fiévreuse, demeure gravée dans la mémoire de l'Europe en traits impérissables. La génération d'historiens dont l'œuvre, concue dans cette atmosphère, a marqué nos études d'une si durable empreinte, compta en lui un de ses chefs de chœur. Mais sa personnalité était trop riche de sève pour se laisser étouffer par l'ambiance. A la fois représentative et originale, cette savoureuse figure mérite d'intéresser tous ceux d'entre nous qui ont le goût, comme disait Sainte-Beuve, de l'«histoire naturelle des esprits ».
page 553 note 1. Die Geschichtswissenschaft der Gegenwart in Selbstdarstellungen. T. I, Leipzig, Meiner, 1925 ; in-8°, p. 1-49, 1 photographie.
page 553 note 2. von Below, Minnie, Georg von Below : ein Lebensbild für seine Freunde. Stuttgart, Kohlhammer, 1930 Google Scholar ; in-12, VIII-184 p., 1 photographie. — La très abondante production de von Below a été recensée par Klaiber, L., Georg von Below, Verzeichnis seiner Schriften ; Stuttgart, Kohlhammer, 1929 Google Scholar (Beihefte zur Vierteljahrschrift für Sozialund Wirtschaftsgeschichte, t. XIV).
page 554 note 1. Comment oublierions-nous ici, en particulier, que, depuis 1903 jusqu'à sa mort, il donna une très large part de son temps à la direction de cette Vierteljahrschrift für Sozialund Wirtschaftsgeschichte envers laquelle nous avons tous contracté une si forte dette de reconnaissance ?
page 554 note 2. Die Geschichtswissenschaft der Gegenwart, p. 15
page 555 note 1. Annales, t. I, 1929, p. 241 et suiv.
page 555 note 2. Die Geschichtsvissenschaft der Gegenwart, p. 2.
page 556 note 1. Pour l'examen des dernières œuvres de von Below, je prendrai la liberté de renvoyer à mes comptes rendus dans la Revue Historique, t. CXXVIII, p. 343 ; t. CLVIII, p. 112. 133 et 146 ; t. CLXIII, p. 331. Parmi tous ses ouvrages de synthèse, celui qui échappe sans doute le plus complètement aux critiques que je viens de formuler est le mince volume intitulé Vont Mittelalter zur Neuzeit. Bilder aus der deuischen Verfassungs- und Wirtschaftsgeschichte, Leipzig, Quelle und Meyer, 1924 ; l'historien a écrit là quelques-unes de ses pages les plus fortes. Et, bien entendu, il convient de mettre hors de pair les travaux qui se centrent autour d'un problème en lui-même étroitement déterminé, et, par là, prêtaient, mieux que tout autre, au déploiement de cette pensée, par oui ou par non, si caractéristique de von Below : tel, dans un ordre d'idées très voisin de nos études, l'excellent petit livre intitulé Die Ursachen der Rezeption des römischen Rechts in Deuslchland, 1905.