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Un grand marchand d'Amérique : John Jacob Astor

Published online by Cambridge University Press:  25 October 2017

Maurice Halbwachs*
Affiliation:
Université, Strasbourg
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Dans deux volumes, les premiers de la série des Harvard studies in business history, Mr Kenneth Wiggins Porter nous présente un tableau détaillé des activités qui remplirent la vie de John Jacob Astor, de 1763, date de sa naissance, à sa mort (à l'âge de 85 ans) en 1848. Il a paru déjà sur Astor bien des ouvrages où la légende et l'histoire se mêlent, et il a fallu un gros travail pour restituer la figure exacte de ces événements. L'auteur a été aidé par des collaborateurs qui ont passé en revue tous les manuscrits d'Astor, dispersés en des bibliothèques et dépôts publics et privés, dépouillé les archives de Baring Brother and Co et de beaucoup d'autres grandes maisons de commerce et de banque, les journaux de New York pendant un demi-siècle (pour y retrouver les annonces des produits apportés par ses navires), les registres des hypothèques, et, encore, les Archives d'Hawaï, de Montréal, etc.

Type
La Vie Scientifique
Copyright
Copyright © Les Éditions de l'EHESS 1933

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References

page 376 note 1. John Jacob Astor business man. Cambridge (Mass.), Harvard University Press, 1931 ; 2 vol., in-8°, XXVII-1 à 587 p., et XIII-587 à 1 353 p.

page 376 note 2. « Yakob was noting put a paker poy, and solt preat and kak », disait plus tard sa sœur Catherine, piquée de ce qu'il était trop imbu de sa richesse.

page 377 note 1. Cette anecdote n'a été publiée qu'en 1898, c'est-à-dire cent ans plus tard, dans la National encyclopedia of american biography. « Il s'agit sans doute, dit l'auteur du présent livre, d'une de ces traditions impalpables qui durent un siècle. »

page 377 note 2. D'après une légende universellement admise, il rencontra à Londres un Allemand d'origine, gouverneur de l'East India House, qui lui donna un permis de trafiquer avec les ports monopolisés par cette compagnie. Lui-même aurait monopolisé alors le commerce des bois de santal des Iles Hawaï avec la Cbine. Mais le monopole de cette compagnie n'excluait que les sujets anglais. Le premier vaisseau des États-Unis qui commerça avec la Cbine, The Empress of China, quitta New York en 1784 (au moment où Astor y débarquait pour la première fois), et l'on y transportait du bois de santal dès 1792. Le nom de ce gouverneur, enfin, ne se trouve pas dans les registres du temps. « C'est sans doute une histoire semblable à celle qui explique l'origine de la fortune d'Astor par la découverte du trésor qu'avait enterré le capitaine Kidd. »

page 378 note 1. Les deux chapitres VII et VIII (t. I) du présent livre (p. 164-248) sont consacrés à Astoria.

page 378 note 2. Les chapitres XIV, XV et XVI (t. II) traitent de l'American Fur Company (p. 686- 351).

page 379 note 1. T. II, p. 910-940.

page 380 note 1. Retour de la Severn, partie pour Canton en 1800, qui revient en 1802: Astor place 184 000 dollars à Manhattan en 1803. — En 1803, retour d'un navire parti pour Canton en 1802 et dont la cargaison a été vendue en 1803 et 1804 : Astor place en terrains 80 000 dollars, chacune des deux années 1804 et 1805. — Sur les profits de traversées commencées en 1803, il place, en 1806, 125 000 dollars, toujours à Manhattan. — De 1820 à 1834, produit des ventes de lots et baux : 386 000 dollars. Placements en terrains à Manhattan : 445 000 dollars. De 1840 à 1848, revenu total de ses rentes : 1 265 000 dollars. Ventes de terres et baux à long terme : 608 000 dollars. Placements en terres (de 1835 à 1848) : 832 000 dollars, c'est-à-dire nettement moins que ce que ses ventes et baux Immobiliers lui ont rapporté.