Published online by Cambridge University Press: 07 December 2011
En 1973, les mulsumans Dyula de la Côte d'Ivoire du nord, dans leurs quartiers de la ville de Korhogo ou dans les villages, écoutaient la radio et à l'occasion ils allaient voir un ‘western’ italien au cinéma. Latélévision était une rareté exotique, les cassettes étaient une nouveauté. Dès 1984, la télévision était devenu omniprésente; les ménages qui n'avaient pas été intéressé par la radio étaient maintenant enthusiastes à l'idée de regarder la télévision le soir. Les cassettes étaient devenues même plus populaires que la radio et celles-ci étaient piratées et copiées. Le passage de la radio et des films à la télévision et les cassettes avait fait mettre la religion davantage au premier plan des média électroniques. Pour les musulmans les cassettes religieuses consistaient de sermons ou de ‘récitations’ en dyula. Les sermons, fait en plein air et accompagné par des refraichisseents, sont des occasions festives, un spectacle où le public s'attend à être diverti. La forme du sermon a une resemblance frappante avec la récitation épique Mande et ces sermons sont enregistrés de volontiers par les personnes du public, pour les écouter comme divertissement; ils ne sont pas une commodité commerciale. Les sermons à la télévision, cependant, répondent à des exigences très différentes: le ‘show’; du jeudi soir a des ecclésiastiques orientéd vers le Saudi qui ne sont pas autorisés à radoter; le ‘show’ est rigidement scripté avec des horaires precis qu'ils doivent suivre; les ecclésiastiques lisent le texte plutôt que de le citer de mémoire, extempore. Malgré la division générationelle en ce qui concerne les gôuts et les styles, les deux genres coexistent toujours côte à côte—mais pour combien de temps?