
Book contents
- Frontmatter
- Dedication
- Contents
- Acknowledgements
- Note on English Translations
- Introduction: Local History, Local Stories
- I Translations
- II Rewritings
- Conclusion: Petrarch and Patriotism
- Appendix 1 A Chronological Survey of Translations of Petrarch's Italian Poetry (the Canzoniere and Triumphi) between 1764 and 1903 in France
- Appendix 2 Translations of the Opening Stanza of RVF 126 from Voltaire (1756) to Brisset (1903)
- Bibliography
- Index
- Miscellaneous Endmatter
Appendix 2 - Translations of the Opening Stanza of RVF 126 from Voltaire (1756) to Brisset (1903)
Published online by Cambridge University Press: 09 May 2017
- Frontmatter
- Dedication
- Contents
- Acknowledgements
- Note on English Translations
- Introduction: Local History, Local Stories
- I Translations
- II Rewritings
- Conclusion: Petrarch and Patriotism
- Appendix 1 A Chronological Survey of Translations of Petrarch's Italian Poetry (the Canzoniere and Triumphi) between 1764 and 1903 in France
- Appendix 2 Translations of the Opening Stanza of RVF 126 from Voltaire (1756) to Brisset (1903)
- Bibliography
- Index
- Miscellaneous Endmatter
Summary
Chiare, fresche et dolci acque,
ove le belle membra
pose colei che sola a me par donna;
gentil ramo ove piacque
(con sospir’ mi rimembra)
a lei di fare al bel fiancho colonna;
herba et fior’ che la gonna
leggiadra ricoverse
co l'angelico seno;
aere sacro, sereno,
ove Amor co’ begli occhi il cor m'aperse:
date udienzia insieme
a le dolenti mie parole extreme.
Voltaire (1756)
Claire fontaine, onde amiable, onde pure,
Ou la beauté qui consume mon coeur,
Seule beauté qui soit dans la nature,
Des feux du jour évitait la chaleur;
Arbre heureux, dont le feuillage,
Agité par les zephyrs
La couvrit de son ombrage,
Qui rappelle mes soupirs,
En rappelant son image;
Ornements de ces bords, et filles du matin,
Vous dont je suis jaloux, vous moins brillantes qu'elle,
Fleurs qu'elle embellissait quand vous touchiez son sein,
Rossignol dont la voix est moins douce et moins belle,
Air devenu plus pur, adorable séjour.
Immortalisé par ses charmes,
Lieux dangereux et chers, ou de ses tendres armes
L'Amour a blessé tous mes sens;
Écoutez mes derniers accents,
Recevez mes dernieres larmes.
Sade (1764)
Onde fraiche, limpide & pure,
Ou la beauté dont je cherche les pas,
Seule beauté qui soit dans la nature,
Vient quelquefois rafraîchir ses appas!
Fleurs qui touchez son sein, qui formez sa parure!
Arbres heureux qui lui servez d'appui!
Séjour embelli par ses charmes!
Pour la derniere fois je vous parle aujourd'hui;
Ecoutez mes soupirs, & recevez mes larmes.
Romet (1765)
Onde claire, Bords aimables & chéris ou la seule Beauté que je trouve dans la Nature vint souvent se délasser; tendre arbrisseau, qui lui servis d'appui, quand elle venoit se reposer sous ton ombrage (avec quelle émotion je m'en souviens encore!) herbes fraîches; brillantes fleurs, qui couvriez sa robbe & son sein d'albâtte; air pur & sacré; lieu cher, ou l'Amour a frappé mes sens; entendez tous mes derniers accens, recevez tous mes derniers pleurs.
- Type
- Chapter
- Information
- Petrarch and the Literary Culture of Nineteenth-Century FranceTranslation, Appropriation, Transformation, pp. 271 - 281Publisher: Boydell & BrewerPrint publication year: 2017