Les patients sortant du service de médecine nucléaire émettent du rayonnement ionisant, il est donc important de savoir si la dose que reçoit l’entourage direct du patient est dangereuse, en particulier pour les personnes à risque comme les femmes enceintes et les enfants jeunes. Une partie des patients sortent du service juste après leur image, en conséquence, la mesure de leur radioactivité a été faite après leur sortie de la salle d’imagerie. Je me suis employé à mesurer ces patients afin de pouvoir quantifier cette dose. J’ai utilisé un radiamètre mesurant en continu la radioactivité, cela m’a permis de voir la différence nette entre un patient radioactif ou non. Toutes les informations utiles pour mon article étaient répertoriées dans la base de données du service. J’ai donc utilisé ces données pour étudier ma population et donner du sens aux doses mesurées. Les temps entre l’injection du produit et la mesure, variables d’un examen à l’autre et la différence de période suivant l’élément radioactif utilisé, ont compliqué la comparaison des doses mesurées. J’ai donc résonné de façon absolue sur les doses et très peu relativement les unes par rapport aux autres. Les mesures ont montré qu’aucun patient sortant du service après une image ne sortait en dépassant la limite du service qui est de 20 μ Sv/h et ne pouvait donner à son entourage une dose atteignant le mSv, dose maximale pour le public par an. J’ai également mesuré des patients recevant un traitement à l’iode 131. Il est arrivé qu’un patient dépasse la limite du service mais la dose que l’entourage reçoit reste inférieure au mSv.