Cet article s'attache à donner des fondements théoriques à la structure verticale des réseaux de distribution des drogues illicites, en faisant appel à l'analyse des relations verticales et en intégrant le caractère illégal de cette activité. Il analyse ensuite la manière dont les autorités, par l'intermédiaire des coûts de répression qu'elles imposent aux vendeurs de drogues, peuvent mettre en œuvre dans le cadre d'un équilibre décentralisé l'optimum social. Nous montrons qu'un réseau verticalement séparé, structure optimale de premier rang, très couramment observée sur ce marché, ne peut jamais être mis en œuvre.