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En 2009, à l’aube, le SNLE Le Triomphant est entré en collision avec le sous-marin britannique HMS Vanguard en immersion. Effet de surprise majeur (réveil brutal), absence de contrôle prolongée et menace vitale caractérisent le vécu des 110 sous-mariniers à bord. Une prise en charge trois mois après l’accident, comprenant évaluation psychométrique anonyme de la souffrance psychique au sein de l’équipage (ESPT [1], dépression [2]) et entretiens individuels par le service local de psychiatrie, a été réalisée. Sur les 92 sous-mariniers répondants, 17 % souffraient d’ESPT, et 20 % d’un syndrome dépressif léger à sévère. La sévérité clinique était en lien avec l’existence d’une dissociation péritraumatique au décours du choc [3], et l’intensité de la symptomatologie dépressive. En 2014, cinq ans après l’accident, un état des lieux a été réalisé au sein de cette même population.
Méthodologie
Après une information téléphonique auprès de 92 marins portant sur l’objectif de l’étude d’un suivi anonyme de prévalence de l’ESPT, les mêmes auto-questionnaires (Post-Check List Scale1 ; échelle de Beck [2], 21 items) ont été envoyés par voie postale.
Résultats
Soixante-sept sous-mariniers encore en activité dans les SNLE ont répondu. La prévalence de l’ESPT est de 11 % des répondants. Dix-huit pour cent de cette population souffre d’un syndrome dépressif léger à majeur. La sévérité clinique de l’ESPT n’était pas en lien avec l’intensité de la symptomatologie dépressive.
Conclusions
La prévalence de l’ESPT au sein de notre population a diminué. Elle est sensiblement identique à d’autres populations de militaire étudiées. Il existe probablement un biais de recrutement, à l’origine d’une sous-évaluation de la prévalence et suggérant l’existence d’une stigmatisation des troubles psychiques au sein des armées. La prévalence importante des syndromes dépressifs questionne l’interaction entre l’accident traumatogène et les conditions de vie à bord (manque de lumière et travail posté) [4].
Western powers have created a wide range of military networks whose operating modes remain largely unknown to us. While the subfield of International Relations debates the ability of networks to generate convergence, this article addresses this debate with a longitudinal study of one such military network: the Multinational Interoperability Council (MIC). Our analysis reveals that, despite limited resources and influence, members of the MIC produce an identity, norms and capabilities for collective action that are specific to the network. They are able to mobilise them strategically in order to produce soft convergence in the area of military coalition building.
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