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L’homicide conjugal est commis sur un partenaire ou un ex-partenaire de vie intime quel que soit son statut. Il représente environ 20 % des homicides en France [1]. D’origine multifactorielle, son repérage est complexe.
Objectif.
– Mettre en évidence les caractéristiques socio-démographiques, psychopathologiques et criminologiques des hommes auteurs d’homicide conjugal, afin de déterminer des facteurs prédictifs de passage à l’acte.
Méthode.
Étude descriptive et rétrospective sur 37 dossiers d’homicide conjugal (ou tentative), jugés entre 1999 et 2010 par la Cour d’Appel de Poitiers. Un nombre important de variables concernant les auteurs, les victimes et les faits a été recherché. Elles ont ensuite été recoupées pour établir des profils.
Résultats
Les hommes représentent 88 % des auteurs d’homicide conjugaux. Ils sont pour la plupart impulsifs (80,4 %) et présentent des antécédents judiciaires (64,8 %) et de violence conjugale physique (70,3 %). La moitié abuse de l’alcool. Le passage à l’acte est souvent motivé par la séparation du couple (64,8 %). Il est fréquemment commis avec une violence exagérée (54 %). Auparavant, environ la moitié des auteurs avait exprimé des menaces de mort ou suicidaires.
Conclusion
Notre étude a montré que l’homicide conjugal est un geste non prémédité, commis par des hommes, devant la difficulté à accepter la perte de la compagne. Ce crime est souvent associé à la violence conjugale et l’éthylisme chronique. La mise en évidence de ces profils permet de proposer des actes de prévention plus ciblés.
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