Déclaration de liens d’intérêts
L’auteur déclare ne pas avoir de liens d’intérêts.
Published online by Cambridge University Press: 15 April 2020
Ce débat prend aujourd’hui une acuité particulière. Les enjeux professionnels autour de la démarche qualité, du statut de psychothérapeute, de la place des acteurs de terrain dans l’évaluation de leurs pratiques professionnelles, en regard des exigences normatives des tutelles en général ont surement un rôle d’aiguillon. L’essentiel est ailleurs. Il concerne la clinique et la thérapeutique. Le Collège national pour la qualité des soins en psychiatrie donne la parole à ses sociétés savantes partenaires pour aborder ce débat. Il ne s’agit pas de présenter une technique, un moyen thérapeutique partiel ou absolu, mais de chercher à penser l’articulation entre psychiatrie et psychothérapie. La psychiatrie existe-t-elle sans une dimension psychothérapeutique ? Si la réponse est non, quelle est donc cette psychothérapie du psychiatre ? Que faire des modèles de recherche, voire de certaines pratiques qui visent à couper psychiatrie et psychothérapie ? Les thérapies bifocales ou combinées peuvent-elles être appliquées en dehors de grandes villes faute de praticiens ? Comment, en recherche et en pratique clinique, penser l’unité du psychique et du somatique ? Quelles sont les spécificités des psychothérapies structurées pratiquées par des psychiatres par rapport aux psychothérapeutes non psychiatres ? Le CNQSP a posé ces questions à plusieurs de ses sociétés savantes partenaires. Il les a soumises en particulier à la Société internationale de psychopathologie de l’expression et d’art-thérapie, à la Société française de thérapie familiale, à l’Association française de thérapie comportementale et cognitive. Ces différentes sociétés ont, par ailleurs, été sollicitées par le centre de preuves, pour contribuer à un travail essentiel sur la psychothérapie.
L’auteur déclare ne pas avoir de liens d’intérêts.
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