Hostname: page-component-586b7cd67f-dsjbd Total loading time: 0 Render date: 2024-11-23T19:28:55.946Z Has data issue: false hasContentIssue false

Anthropology and the Development of African Studies

Published online by Cambridge University Press:  23 January 2012

Rights & Permissions [Opens in a new window]

Extract

Core share and HTML view are not available for this content. However, as you have access to this content, a full PDF is available via the ‘Save PDF’ action button.

The foundation and the broad policies of our Institute emerged from what proved a fortunate conjunction of diverse interests and opportunities that developed after the First World War. The initial phase of modern economic advance in tropical Africa, following the introduction of the telegraph, railways, all-weather roads, was by the twenties making apparent a wide range of needs and opportunities for further progress in Africa—progress in which both the interests of, and contribution by, its peoples would be closely concerned. Within African territories the demand for literacy and training in new skills both more extensive and at higher levels was becoming more and more obvious and pressing. The significance of the increasing and inevitable association of Africans and their communities with a world economy was beginning to be more widely appreciated. With this growing recognition of the need for a more positive and constructive response many questions arose concerning not only the means of fostering such developments, but also their effects on the attitudes, beliefs, and institutions that had hitherto sustained the cultures and the social life of largely autonomous tribes and chiefdoms.

Résumé

ANTHROPOLOGIE ET DÉVELOPPEMENT DES ÉTUDES AFRICANISTES

L'Institut International Africain à été fondé après la première guerre pour répondre à une heureuse conjonction d'intérêts résultant de la necessité croissante de donner une réponse constructive aux nouvelles exigences du développement économique et social en Afrique. Des missionnaires, des administrateurs coloniaux et des chefs d'entreprise, ainsi que les étudiants et intellectuels africains, ressentaient le besoin d'études universitaire désintéressées répondant aux questions résultant de la participation croissante des Africains à la vie économique moderne.

Les opinions sur les besoins de la recherche furent influencées par les divergences entre les aspirations at les espoirs du futur développement, ceux-ci allant de la perspective assimilationiste qui recherchait le progrès, depuis l'identification des intérêts africains et leur assimilation à ceux de la civilisation européenne, jusquʼà la perspective, plus avancé, consistant à fournir la réponse par les Africains eux-même, en sauvegardant leurs traditions dans le cadre d'un pouvoir colonial. Cʼest d'avantage en fonction de ce dernier point de vue que la recherche anthropologique s'est engagée dans le développement de l'education, le progrés économique et l'expérience politique à partir des modes de pensée et de l'organisation sociale des Africains.

Le développement des études anthropologiques a été, vers les années 30, basé sur la compréhension et l'analyse d'un peuple, au moyen d'une observation étroite et directe, en termes d'analyse structurale et fonctionelle, qui devrait permettre aussi de comprendre les effets des institutions occidentales sur les sociétés africaines. Cette approche a entrainé un net progrés dans l'analyse des processus sociologiques et des valeurs culturelles qui y étaient impliqués, a donné un sens au mythe et au rituel, aux obligations du statut social et aux transferts de richesse. Cela a permis également une reformulation des concepts et catégories se rapportant a un plus vaste champ social et des études sociologiques sur le terrain. Mais, en même temps, cela a été une tentative pour suggérer le maintien des structures sociales, ne tenant pas compte du temps nécessaire à l'évaluation des facteurs externes et des processus à long terme impliqués le développement des institutions sociales.

Grâce à l'importance des études africanistes depuis la deuxième guerre mondiale, la recherche anthropologique a fait un bond en avant qui a permis d'établir des rapports plus étroits avec les autres disciplines des sciences sociales et de l'Histoire. Les études des institutions tribales et du développement économique et politique modernes ont été conduites parallèlement. Les influences multiples du pouvoir colonial et autres forces externes, ont été analysées en fonction du contexte social indigène et des réponses que ces influences ont entrainées. On a en même temps decouvert qu'il y avait eu de nombreux changements sociaux et culturels, avant comme pendant la période coloniale, qui étaient entièrement en rapport avec la connaissance des sociétés contemporaines africains. L'intérêt des anthropologues et historiens s'est simultanément developpé avec, d'une part, l'importance de le découverte de la recherche et de la critique des documents, et autres sources, y compris les traditions orales, pour expliquer le sens et les effets de développement dans un passé récent; d'autre part, l'importance de la recherche de terrain, selon les critères de la connaissance sociologique, pour la critique et léinterprétation des sources historiques, est devenue évidente.

On a vu se créer une convergence d'intérêts entre les anthropologues et ceux qu ont abordé les études africaines, venant de différentes disciplines, comme le Droit, les Sciences Économique et Politique. Les études anthropologiques ont souvent montré des concepts et des catégories appartenant à la pensée traditionnelle occidentale dans ces disciplines qui se sont trouve's dans une position non pertinente et même en opposition avec les institutions africaines. Les philosophies politiques qui se sont developpées dans le contexte des sociétés industrielles occidentales peuvent nous induire en erreur dans léanalyse des conditions presentes et des buts de l'Afrique en marche où les changements sociaux actuels sont profondément affectés par les anciennes structures indigènes des relations et des valeurs.

Avec l'indépendance récente de plusieurs nouveaux États africains et l'intérêt croissant que l'opinion publique porte aux affaires africaines, le besoin de renforcer les moyens de la recherche fondamentale en Afrique, se fait de plus en plus sentir. De la même façon, il est de plus en plus importante de communiquer, d'une manière plus effective, les résultats de ces recherches à tous ceux qui cherchent à comprendre les réalités sociales et politiques dans Afrique d'aujourd'hui. Et, sur ce plan, les études anthropologiques peuvent apporter une contribution indispensable à une meilleure appréciation du caractère et de la diversité des cultures et des institutions en développement qui, actuellement, gouvernent la vie des peuples africains.

Type
Research Article
Information
Africa , Volume 37 , Issue 4 , October 1967 , pp. 389 - 406
Copyright
Copyright © International African Institute 1967

References

page 389 note 1 Delivered at University College London, on Monday, 19 June 1967, during the annual meeting of the Executive Council of the International African Institute.

page 390 note 1 For a study of the early work and outlook of this Swiss-born, English educated pioneer see Graham, Sonia F., Government and Mission Education in Northern Nigeria 1900–1919, Ibadan University Press, 1966Google Scholar, which amplifies and in some respects modifies Dame Margery Perham's account in Lugard: the Years of Authority 1898–1945, Collins, 1960.

page 391 note 1 The Story of the Institute, Memorandum XII, 1934. pp. 1–2.

page 391 note 2 Ibid.

page 391 note 3 Africa, ii. 1 (1928), p. 37.