No CrossRef data available.
Published online by Cambridge University Press: 29 July 2016
Jusque dans les années 50, les historiens de la pensée parlaient de préférence de pensée ‘arabe', car la grande majorité des oeuvres qu'ils étudiaient sont écrites en langue arabe. Sous l'influence d'auteurs comme H. Corbin, qui ont souligné l'importance des textes persans, on parle maintenant de pensée ‘islamique'. Mais que dire alors de penseurs comme Yahyâ ibn ‘Adî qui est un chrétien, ou Saadia Gaon qui est un juif, ou encore Abû Bakr al-Râzî qui est un philosophe pur, sans lien avec aucun monothéisme??
1 Ṣâ'id de Tolède, Ṭabaqât al-umam, Al-Machriq (Oct. 1911), 666.Google Scholar
2 Vajda, G., La teologia ascética de Baḥya ibn Paqūda. Traduccion española, con adiciones del autor por S.M. Solá Solé (Madrid/Barcelone, 1950).Google Scholar
3 Voir D. Urvoy, “Les aspects symboliques du vocable ‘Mozarabe’. Essai de réinterprétation,” Studia Islamica 78 (1993): 117–53.Google Scholar
4 Aguadé, J., “Some Remarks about Sectarian Movements in al-Andalus,” Studia Islamica 64 (1986): 53–77.Google Scholar
5 M. I. Fierro, La heterodoxia en al-Andalus durante el periodo omeya (Madrid, 1987).Google Scholar
6 Ibid., 172. Elle précise que “le mouvement le plus particulier, du point de vue doctrinal, est celui du faux prophète au temps de ‘Abd al-Raḥmân II; et même dans ce cas rien ne nous permet de supposer que ses racines n’étaient pas purement islamiques.”Google Scholar
7 Aguadé, “Some Remarks,” 73.Google Scholar
8 Dans son étude célèbre, Ibn Masarra y su escuela. Origenes de la filosofia hispanomusulmana, 2e éd. dans Obras escogidas (Madrid, 1946), 1: 1–216, Asin Palacios a fortement souligné qu'Empédocle aurait appartenu à cette tradition. Mais seul Sâ‘id en est le témoin et son témoignage est très discutable: voir S. M. Stern, “Ibn Masarra, Follower of Pseudo-Empedocles: An Illusion,” Actas do IV Congresso de Estudos Arabes e Islamicos (Leiden, 1971), 325–37.Google Scholar
9 Urvoy, Voir Dominique, Pensers d'al-Andalus. La vie intellectuelle à Cordoue et Séville au temps des empires berbères (fin XI e –début XIII e siècle) (Toulouse, 1990), 162–63.Google Scholar
10 Urvoy, D., “La pensée religieuse des Mozarabes face à l'Islam,” Traditio 39 (1983): 419–32; M. de Epalza, “Influences islamiques dans la théologie chrétienne médiévale: l'adoptianisme espagnol (VIIIe siècle),” Islamochristiana 18 (1992): 55–72.Google Scholar
11 Μ. I. Fierro, compte-rendu de D. Millet-Gérard, Chrétiens mozarabes et culture islamique dans l'Espagne des VIII e –IX e siècles (Paris, 1984), Al-Qantara 6 (1985): 560–65.Google Scholar
12 Voir G. Levi della Vida, Note di Storia letteraria Arabo-Ispanica (Rome, 1971), 79–107 et 123–92; M. T. Urvoy, Le Psautier mozarabe de Hafs le Goth (Toulouse, 1994).Google Scholar
13 Voir ci-dessus n. 11.Google Scholar
14 Voir ci-dessus n. 3.Google Scholar
15 Fierro, , La heterodoxia (ci-dessus n. 5), 171.Google Scholar
16 Voir Μ. I. Fierro, “Practicas y creencias religiosas en al-Andalus,” Al-Qantara 13 (1992): 463–74.Google Scholar
17 Edité par ‘A. Ṭâlbî (Alger, 1985).Google Scholar
18 Urvoy, D., “La pensée d'Ibn Tûmart,” Bulletin d'Etudes Orientales 27 (1974): 19–44.Google Scholar
19 Voir l'essai de J. F. P. Hopkins, “The Almohade Hierarchy,” B.S.O.A.S. 16 (1954): 93–12.Google Scholar
20 Sur ce texte perdu, voir G. D. al-‘Alawî, Al-Matn al-rušdî (Dâr al-bayḍâ’, 1986), 30.Google Scholar
21 Voir ci-dessus n. 18.Google Scholar
22 Fletcher, M., “The Anthropological Context of Almohad History,” Hesperis-Tamuda 26–27 (1988–89): 25–51.Google Scholar
23 Fletcher, M., “Vida y teoria política en la España del siglo XII,” dans La voluntad de Humanismo. Homenaje a Juan Marichal (Barcelone, 1990), 31–44, 32.Google Scholar
24 Fletcher, M., “The Almohad tawhid: Theology Which Relies on Logic,” Numen 38 (1991): 110–27. Curieusement elle présente cette dernière hypothèse comme suggérée par moi.Google Scholar
25 M. K. Ibrâhîm Ǧa‘far, Min qadâyâ al-fikr al-islâmî. Dirâsa wa nuṣûṣ (s.1., 1398/1978), 311–60.Google Scholar
26 Voir D. Urvoy, Penser l'Islam. Les présupposés islamiques de l’ ‘Art’ de Lull (Paris, 1980), 64–71.Google Scholar
27 Voir ci-dessus n. 12.Google Scholar
28 Muñoz-Sendino, J., “Al-Kindi, Apologia del Cristianismo,” Miscelanea Comillas 11–12 (1949): 337–460; P. S. van Koningsveld, “La apologia de Al-Kindî en la España del siglo XII: huellas toledanas de un ‘animal disputa’,” Actas del II congreso internacional de estudios mozarabes (Tolède, 1989): 107–29.Google Scholar
29 Dagorn, R., “Le document almohade de Poblet,” Islamochristiana 7 (1981): 147–66.Google Scholar
30 G. Vajda et M. T. d'Alverny, “Marc de Tolède, traducteur d'Ibn Tûmart,” Al-Andalus 16 (1951):99–140.Google Scholar