Au cours des cinq premiers mois de 1950, l'économie belge a continué à bénéficier du mouvement de reprise qui s'est dessiné en Belgique et dans le monde depuis le second semestre de 1949.
Elle a poursuivi avec succès son adaptation aux conditions nouvelles nées des dévaluations de septembre 1949, comme le montrent les progrès de la production et des échanges extérieurs, qui se situent spécialement dans l'industrie textile.
Cependant, les difficultés rencontrées depuis le milieu de 1949 par les grandes industries de base telles que la sidérurgie, les industries chimique, charbonnière et cokière n'ont pas pris fin : le niveau d'activité dans ces industries n'a pu être maintenu ou développé que moyennant de larges concessions sur les prix.