La conjoncture économique mondiale, comme, au sein de celle-ci, la conjoncture belge, évolue depuis 1964 dans un état de tension de plus en plus caractérisé. Les tensions du système de production, entraînant la hausse rapide du coût du facteur travail, s'amenuisent au global; en fait, des reculs caractérisés dans les industries traditionnelles sont encore masqués par des développements dans des industries neuves de transformation. Les contraintes qui «bloquent» la conjoncture et la contraignent au retournement se situent de plus en plus nettement dans le domaine financier, où le crédit se restreint à très hauts taux d'intérêt.