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Ayant situé dans nos rubriques précédentes, les années revues (1959 et 1960) dans l’évolution fondamentale de l’agriculture belge depuis la guerre, nous examinerons immédiatement les traits particuliers de l’année 1961. Ceux-ci peuvent être distingués en: données d’ordre technique (I), d’ordre économique (II) ou relatives à l’évolution de la politique agricole (III). Quelques faits situant le climat psychologique seront ensuite rapportés (IV). Enfin, nous ouvrirons les perspectives tant sur l’année 1962, que dans une optique plus large (V).
- Type
- Research Article
- Information
- Recherches Économiques de Louvain/ Louvain Economic Review , Volume 28 , Issue 4 , June 1962 , pp. 327 - 349
- Copyright
- Copyright © Université catholique de Louvain, Institut de recherches économiques et sociales 1962
References
(1) G. BUBLOT, L’agriculture en 1959, Bulletin de VIRES, 2é année, n° 4, juin 1960, pp. 331–350.
G. BUBLOT, L’agriculture en 1960, Recherches Économiques de Louvain, 27e année, n° 4, juin 1961, pp. 407–426.
(2) G. BUBLOT et J. VAN HAEPEREN, La production agricole belge. Évolution structurelle 1950–1960, Ministère de l’Agriculture, Administration de la Recherche Agronomique, Bruxelles, 1962, 45 pages.
(3) Les livraisons dans le contingent se font sur la base du prix mondial du sucre majoré d’un droit protecteur de 3 francs/kg. En fait, le prix pour les betteraves dans le contingent et hors-contingent a varié en 1961 de 650 francs/tonne à 215 francs/tonne, soit done du triple au simple.
(4) La viande de vaches représentait environ 1/3 de la viande de bovidés adultes en 1961, alors qu’elle en représentait 38% en 1960 et 40% en 1959.
(5) L’unanimité sera encore cependant requise en matière agricole pendant la seconde phase.
(6) L’article 200, par. 1 stipule: «Les recettes du budget comprennent, sans préjudice d’autres recettes, les contributions financières des États membres déterminées, selon la clef de répartition suivante:
(7) Par produits agricoles libérés, il faut entendre ceux pour lesquels toute restriction quantitative a été supprimée; il peut cependant, nonobstant cette suppression, encore subsister d’autres protections, tels les droits de douane ou des prélèvements.
Pour les produits agricoles non libérés, il existe done toujours des restrictions quantitatives, outre les autres protections (droits de douane et prélèvements): c’est donc l’existence des premières qui rend possible la réduction plus importante des droits de douane pour ces produits.
(8) A cette cause, doit être ajoutée la difficulté qu’ont les gros planteurs de trouver cette année la main-d’œuvre saisonnière flamande pour exécuter les travaux de distancage et de démariage, lesquels sont d’ailleurs dans l’état actuel de la technique, peu susceptibles d’être mécanisés.