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Published online by Cambridge University Press: 28 April 2020
Neuroleptic malignant syndrome, a dangerous complication of neuroleptic treatment, was first reported in the French literature in the 1960’s. Although long assumed to be rare, the syndrome has beat widely reported recently, particularly in the United States. Does this surge of reports reflect a true increase in the frequency of the syndrome, or merely increased scientific interest in the disorder? A review of available epidemiologic data favors the latter possibility: the syndrome probably continues to affect about 1% of neuroleptic-treated patients, a figure little different from the original French estimate more titan 20 years ago.
Le syndrome malin des neuroleptiques (SMN), caractérisé par l'association d’une hyperthermie, d’une symptomatologie extrapyramidale sévère et de signes neurovégétatifs, a d’abord été décrit dans la littérature psychiatrique française au cours des années 60. La première estimation de la fréquence de ce syndrome est due à Delay et Coll, en 1963 (fréquence approximative : 0.5 à 1 % sur une population de plusieurs centaines de patients traités par des butyrophenones - halopéridol et tripéridol). Il a fallu attendre plus de 20 ans pour que des études du même type soient réalisées par d'autres équipes.
Trois publications très récentes consistent en une analyse rétrospective de la fréquence du SMN dans des cohortes de malades traités consécutivement par neuroleptiques. Shalev et Munitz (1986) concluent à une fréquence de 0.4 % (5 cas) pour 1250 malades traités consécutivement depuis 1972 ; Addonizio (1986) retrouve une fréquence de 2.4 % pour 82 malades seulement ; Pope (1986) sur 483 malades hospitalisés au McLean Hospital et ayant reçu des neuroleptiques propose le chiffre de 1.4 %. Toutes les études rétrospectives présentent les mêmes inconvénients : risque de méconnaissance des cas de syndromes “mineurs” s’ils n’ont pas bien été décrits dans l’observation ; à l’opposé risque de diagnostic faussement positif en cas de syndrome extrapyramidal lié à une symptomatologie fébrile et neurovégétative d'autre origine (infectieuse par exemple). Seules les études prospectives permettront alors d’avoir une idée plus précise de la fréquence réelle du SMN. Sur une période de 18 mois et pour 679 patients traités, Keck (1987, sous presse) conclut à une fréquence de 0.9 %.
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