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Lille sous philippe le bon

Published online by Cambridge University Press:  22 September 2017

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Lille, dit M. R. Marquant dans son étude consacrée à « La vie économique de Lille sous Philippe le Bon », pendant le long principat de ce duc de Bourgogne, qui, on le sait, ne dura guère moins d'un demi-siècle — exactement, de, 1419 à 1467, — Lille fait figure de capitale. Très loyaliste, souvent fréquentée par la Cour, elle tire avantage des fêles et du luxe de celle-ci — et voit les commandes ducales affluer à ses artisans. D'autant que son état social est très stable ; sa constitution, peu libérale, ne change pas ; son economie est surtout locale et a-capitaliste — d'où l'absence de luttes sociales violentes. L'industrie et le commerce ne cessent de s'y développer, tandis que l'état financier empire graduellement, en raison d'avances au duc et d'une gestion déficitaire.

Type
Questions de Faits et de Methode
Copyright
Copyright © Les Éditions de l'EHESS 1942

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References

page 67 note 1. Paris, H. Champion, 1940, in-8°, 350 p. (Bibliothèque de l'Ecole des Hautes Etudes, Sciences historiques et philologiques ; fascicule 277).

page 69 note 1. Torche a d'ailleurs également la signification certaine de flambeau.

page 72 note 1. Sous litre” : Les corps de métiers. L'organisation religieuse.

page 72 note 2. Et non quatre, comme le dit M. Marquant, qui oublie les scieurs de long : ceux-ci, en raison des « coupoles » de travailleurs attachés au sciage des pièces de bois, ont même une organisation financière très particulière et curieuse. (Archives communales : A 16002, fol. 142 v°).

page 73 note 1. P. J. 17, p. 315.

page 73 note 2. L'analyse donnée par l'auteur de ce règlement relatif aux placqueurs (P. 315) nous paraît insuffisante ; nous proposons : « L'échevinage, sur la requête du métier des placqueurs, lui concède l'organisation d'une confrérie de métier ».

page 74 note 1. Ainsi, Deschamps de Pas, Charte concernant la confrérie des sayetteurs d'Arras, 1500, 12 mai (Bulletin historique trimestriel de la Société des Antiquaires de la Morinie ; t. IV. Saint-Omer, 1872). Il y a d'autres exemples.

page 74 note 2. Vanhaeck, Histoire de la Sayetterie à Lille ; t. II, P. J. 3. Lille, 1910 (Société d'études de la Province de Cambrai : Mémoires, t. XVII).

page 76 note 1. Annales, 1941, p. 64 (Article de M. Febvre)

page 76 note 2. Bücher, Etudes d'histoire et d'économie politique, trad. par A. Hansay, Préface, X.

page 76 note 3. De ce point de vue, il est indispensable qu'un historien des associations ait pris connaissance, dans des traités contemporains de droit civil, des parties relatives aux sociétés et aux personnes morales, aux biens collectifs, et soit familier avec des ouvrages pour ainsi dire classiques sur la matière, tels que Michoud, La théorie de la personnalité morale…, 3e éd., 1937. Le même historien ne pourra que trouver profit à connaître sur les associations professionnelles chez ce peuple de grands juristes qu'étaient les Romains, des travaux tels surtout que celui de Walzing, Les corporations professionnelles chez les Romains, en particulier le t. II, et aussi celui de Drioux, Les collèges d'artisans dans l'Empire romain Il est presque superflu de remarquer en effet que si les associations au cours des temps n'ont pu qu'évoluer dans leur nature sociale, les principes juridiques, sur lesquels l'association repose, n'ont pas ou guér changé.