Le statut grammatical du mot de dans ses emplois partitifs (article ou préposition) est un sujet fort discuté en grammaire française.

L'objectif de cette étude est de montrer que le problème du statut grammatical du mot de dépasse le cadre de ses emplois partitifs, que ce sont en fait tous les emplois de de qui sont concernés.

Un rapide inventaire des différentes valeurs sémantiques possibles pour de, dans toute l'histoire du français, débouche sur une répartition des emplois répertoriés dans différentes catégories grammaticales.

Cette répartition révèle les limites du système traditionnel des parties du discours. Des propositions récentes, dues tant à la grammaire générative (catégorie du complémenteur) qu'à la psychomécanique du langage (catégorie de l'inverseur) sont alors discutées.

Changing patterns of assonance in early Old French texts have traditionally provided the basis for the claim that vowel height has a universally predictable effect on the development of distinctive nasalization over time. However, the results of recent studies cannot be accounted for by such a hypothesis. Furthermore, an alternative hypothesis suggests that the same patterns of assonance reflect modifications in vowel quality rather than nasality. Additional cross-linguistic and phonetic data examined here further undermine the purportedly universal character of the development of distinctive nasalization in Old French.

This article reports the results of three studies dealing with dislocated sequences in French. A text count of written and spoken French reveals that word order is not entirely free in these sequences but instead obeys certain constraints. Two studies then investigate the use of cues (word order, clitic pronoun type, clitic pronoun agreement and animacy) in the interpretation of dislocated sequences by native speakers of French. Results indicate that the constraints found in the text count, with minor modifications, are also operative in processing.

Old and Middle French interrogative sentences of the type sez tu pas? have often been interpreted, erroneously, as providing evidence for the early dropping of ne as in modern je sais pas. The construction occurs most widely in Old and early Middle French with point (occasionally pas, mie) and the particle had a positive or ‘potential’ value (e.g. Quenois le tu point? ‘Do you know him [at all]?’). It was only in late Middle French that, influenced by the increasing use of pas and point in negative clauses, the interrogative clauses in question came to have a negative value.

Le but de cet article est de donner un panorama synthétique d'un certain nombre de concepts et d'idées qui caractérisent la phonologie générative moderne et d'examiner quelques applications à l'étude du français. Derrière le foisonnement de la terminologie et des modèles, il y a quelques idées clefs qui sont partagées par de nombreux chercheurs qui travaillent dans ce qu'on appelle souvent ‘phonologie non-linéaire’, ‘phonologie multilinéaire’ ou ‘phonologie multidimensionnelle’. On partira ici de l'approche de Chomsky et Halle dans le Sound Pattern of English (1968), illustré dans de nombreux travaux sur le français, pour déboucher sur des cadres tels que la Phonologie du Gouvernement, la Phonologie de Dépendance ou la Phonologie Moraïque. On verra alors qu'à un système bâti sur des structures relativement pauvres (séquences de traits simultanés et de frontières) que les règles phonologiques manipulent pour produire des formes de surface, on a substitué des approches plus ‘configurationnelles’ où les règles sont écartées en faveur de ‘principes’ et de ‘paramètres’.