La Croix-Rouge italienne vient de publier un livre émouvant, d'nne sobriété martiale, d'une humanité profonde: le journal de guerre de S. A. E. la Duchesse d'Aoste, inspectrice générate des infirmières-volontaires de cette Société.

S.A.R. le prince Charles de Sueède célébrera, le 27 février prochain, le 70e anniversaire de sa naissance. II y aura alors vingt-cinq ans aussi qu'il préside aux destinées de la Croix-Rouge suédoise.

En ma qualité de membre du Comité de direction de la Croix-Rouge, je parlerai aujourd'hui de l'infirmière pendant la guerre. Mais je tiens à affirmer d'emblée que l'infirmière vraiment utile pendant la guerre est celle qui est une parfaite infirmière en temps de paix.

Nous verrons que, en temps de guerre, le rôle d'une infirmière ne sera pas seulement d'être l'auxiliaire du médecin auprès des blessés.

La première exposition d'hygiène et de sport, qu'on désigne par l'abréviation Hyspa, a ouvert ses portes le 24 juillet, à Berne.

Le 18 juillet déjà, la presse, invitée à visiter cette exposition, a pu rendre compte au public de l'admirable organisation, de la préparation soignée des différents stands et lui donner ainsi des détails techniques intéressants qui l'engageront à se rendre à l'Hyspa.

Six ans se sont écoulés depuis la création de la Commission internationale de standardisation du matériel sanitaire; deux Conférences internationales de la Croix-Rouge réunies en 1928 à la Haye et en 1930 à Bruxelles ont approuvé ses travaux et adopté ses propositions de résolutions. Le moment semble done venu, après un recul de temps suffisant, d'élaborer les statuts de cette Commission et de répondre ainsi au vœu qu'elle a émis au cours de sa session d'août 1930.

Voici les modestes notes d'une infirmière; on n'y relate pas des actions héroïques, on y raconte tout simplement les travaux d'une infirmière de la Croix-Rouge, qui a été placée dans des situations diverses pendant la guerre mondiale.

Je considère comme un grand honneur — et c'est un réel plaisir pour moi — de représenter le Comité international de la Croix-Eouge en cette occasion solennelle, et de transmettre à la Croix-Rouge américaine ses plus vives et plus cordiales félicitations en ce jour où vous reportez vos regards sur cinquante années d'une activité magnifique, qui s'est constamment développée pour le bien de ceux qui ont souffert dans ce pays même et dans le monde.

Les Journées d'aviation sanitaire coloniale, organisées par les Amis de l'aviation sanitaire, ont été inaugurées, le 25 juillet 1931, sous la présidence de M. le gouverneur général Ollivier, assisté de M. Laurent-Eynac, ancien ministre de l'Air, de M. le médecin général inspecteur Lasnet, représentant le ministre des Colonies, et président d'honneur des Journées, de M. l'Inspecteur général Fortant, représentant le ministre de l'Air, de M. le médecin général inspecteur Dopter, directeur du Service de santé au ministère de la Guerre, représentant le ministre de la Guerre et président d'honneur des Journées, de M. le docteur Chassaing, sénateur, président des Amis de l'aviation sanitaire, de M. le docteur Foveau de Courmelles, de Mlle Marvingt et de M. Julliot, tous trois vice-présidents des Amis de l'Aviation sanitaire, de M. Némirovsky, commissaire général des Journées, de M. le médecin commandant Mouchard, commissaire scientifique, et de M. Charlet, commissaire scientifique adjoint des Journées, de MM. les délégues des gouvernements étrangers, de M. le médecin général inspecteur Rigollet, de M. le médecin général Rouvillois, de M. le colonel Orthlieb, directeur de l'aviation au Levant, de M. le médecin colonel Epaulard, sous-directeur du Service de santé au Maroe, de M. Homo, chef de cabinet du maréchal Lyautey, de M. Du Vivier de Sreel, directeur des congrès, et de M. Letzgus, secrétaire général des congrès.

En 1922 déjà, nous avions attiré l'attention des Croix-Rouges en formation ou en réorganisation sur l'utilité qu'il y aurait pour elles à introduire dans leurs statuts, et même en tête de ceux-ci, les principes fondamentaux qui sont comme leur raison d'être, qui forment la base de leur activité et qui les placent dans leur véritable situation, tant internationalement qu'à l'égard de leur propre gouvernement et du public.

Pour nos recherches nous avons reçu du Comité international de la Croix-Rouge huit échantillons de paquets de pansement individuel destinés au concours de l'année 1930 (numéros 1 à 8).

C'est la mobilisation.

C'est la guerre…

Advolat auxilium…

Je me trouve en Suisse où je viens d'être opérée, et suis obligée d'attendre quelques jours avant de rejoindre mon poste

Les mobilisés suisses s'en vont vers leurs frontières en chantant 0 monts indépendants.

Tallinn est une ville ancienne, très pittoresque. La silhouette de ses imposantes fortifications et de ses nombreux clochers se détache sur un ciel sans nuage, tandis que sa colline se mire dans l'azur pâle du golfe de Finlande. Tel est le cadre ravissant dans lequel s'est déroulé le congrès des associations des infirmières de la Croix-Rouge de Lettonie, d'Estonie et de Lithuanie et de l'Association des infirmières lithuaniennes. Du 25 au 27 juillet la capitale de l'Estonie a reçu avec une amabilité exquise et une organisation parfaite une centaine de congressistes venues des républiques voisines pour exposer leurs conditions de travail et chercher avec leurs collègues la solution des problèmes qui préoccupent plus particulièrement les infirmières.

La poudre était déjà connue en Occident au moins depuis le IXe siècle. Une espèce de Bible des incendiaires, dont deux manuscrits sont conservés à la Bibliothèque nationale de Paris, le Livre des feux de Marcus Graecus, nous donne deja la formule du «feu volant»: mélanger du salpêtre, du soufre et du charbon et envelopper le composé obtenu dans du papyrus. Mais si pendant cinq siècles la 32e formule de Marcus Graecus ne servit qu'à faire des fusées, le XVe siècle la tira de l'inertie où elle sommeillait et l'envoya révolutionner le monde, en compagnie d'une autre invention décisive : l'imprimerie. Avec les armes à feu, la guerre chimique commencait.

Si l'on admet que 50% environ des blessés et des gazés provenant du champ de bataille ne peuvent être évacués avec les voitures sanitaires des unités et des formations, et qu'il faille dans ce cas avoir recours aux véhicules de réquisition en les aménageant provisoirement à cet effet, alors on se rend compte de l'importance que présente la question d'un modeèle pratique d'appareil de suspension dans ces véhicules.

Le VIe Congrès international de médecine et de pharmacie militaires, qui s'est réuni du 15 au 20 juin à la Haye, a été un grand succès.

Il était placé sous le patronage de S. A. E. le prince Henri des Pays-Bas, et le ministre de la Défense nationale en avait assumé l'organisation.

Cette organisation était excellente, et il y a d'autant plus lieu d'en féliciter les membres du Comité et en particulier son président, le général major Dr J.-C. Diehl, directeur du Service de santé de l'armée néerlandaise, qu'ils n'avaient disposé que de fort peu de temps pour préparer une réunion d'une telle importance. En effet, une nation, qui s'était chargée de recevoir le Congrès, ayant du û renoncer, c'est presque au dernier moment que le gouvernement de Sa Majesté la reine des Pays-Bas a dû obligeamment et très courageusement accepter de la remplacer.

Le VIe Congrès a été ouvert l'après-midi du 15 juin par S. A. R. le prince Henri en une séance solennelle à laquelle étaient présents de nombreux dignitaires de la Cour et les membres les plus éminents du gouvernement et de l'armée. Le ministre de la Défense nationale a prononcé un discours d'une très belle envolée, et le président du Congrès, le général-major Diehl, a souhaité la bienvenue aux congressistes et a défini en termes élevés le rôle humanitaire du médecin et du pharmacien militaires.

La Commission internationale permanente de standardisation de matériel sanitaire, organisée conformément au vœu exprimé en octobre 1925 par la XIIe Conférence internationale de la Croix-Rouge, est placée sous les auspices du Comité international de la Croix-Rouge (C. I. C. E.).

Le Comité international de la Croix-Rouge a été amené à s'occuper de la protection de la population civile contre les dangers de la guerre aéro-chimique depuis plusieurs années déjà. La XIIe Conférence internationale de la Croix-Rouge, en 1925, dans sa résolution V, prenant acte du Protocole de Genève, du 17 juin 1925, estima qu'il était du devoir de la Croix-Rouge de rechercher, dès le temps de paix, en collaboration avec les autorités civiles et militaires, les moyens de protéger les populations civiles contre les atteintes de la guerre chimique. Par la même résolution, la Conférence chargea le Comité international de se tenir au courant de la réalisation de ce programme et d'entrer en rapports avec les Sociétés nationales à ce sujet.