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Les Principes de la Croix-Rouge (XI)1

Published online by Cambridge University Press:  19 April 2010

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Sous cette rubrique, nous examinerons trois éléments: d'une part, le caractère unique de la Société et son unité de direction — notions qui s'appliquent à la forme de la Société — d'autre part, la généralité de son action sur le territoire — notion qui tient à son but même.

En 1869, la IIe Conférence internationale de la Croix-Rouge avait déjà statué: «l'assistance aux militaires blessés et malades, dans chaque pays, sera soumise, autant que possible, à une direction centrale» et «toutes les sociétés locales d'un pays doivent avoir pour point de réunion un Comité national central». La même Conférence ajoutait: «l'union solide et intime de toutes les sociétés de secours d'un pays en un tout bien compact doit être recherchée, en vue de leur efficacité pendant la guerre et pendant la paix». En 1874, Gustave Moynier, formulant quatre principes organiques, écrivait a propos de l'un d'eux, celui qui nous intéresse ici et qu'il appelait la centralisation : «toutes les Sociétés nationales reconnaissent que le bon emploi des secours, en temps de guerre, exige l'unité de direction.

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Review Article
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Copyright © International Committee of the Red Cross 1956

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References

page 318 note 1 Ce que c'est que la Croix-Rouge, Genève, 1874.Google Scholar

page 318 note 2 Un Etat indépendant où la Convention de Genève est en vigueur.

page 319 note 1 Tout comme le « fonctionnarisme », ainsi que nous l'avons vu. Ce sont les excès contraires.

page 320 note 1 Genève, 1921, XI; Londres, 1938, VII; Stockholm, 1948, XV.

page 322 note 1 On peut même rappeler qu'Henry Dunant, témoin des souffrances de la guerre d'ltalie, avait suscité en Suisse, pays neutre, un mouvement charitable qui aboutit à l'envoi de matériel de pansement et même de médecins sur les champs de bataille transalpins, et cela quatre ans avant la création de la Croix-Rouge.

page 322 note 2 Bulletin international des Sociétés de secours aux militaires blessés, Genève, janvier 1877, p. 12 sq.Google Scholar

page 323 note 1 Aux termes de la circulaire qui en annouce la création, « la Ligue tend à la réalisation de ce principe de solidarité morale et d'entr'aide internationale qui est une des pensées fondamentales et un des traits caractéristiques et généreux de la Croix-Rouge ».