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Published online by Cambridge University Press: 19 April 2010
Le 27 août 1922 mourait Rudolf Müller, qui fut, durant de longues années, l'ami fervent d'Henry Dunant, qu'il connut à Stuttgart, où il habitait. Un ami d'un dévouement inlassable et qui consacra une large part de ses forces à faire connaître au loin le nom de Dunant. C'est beaucoup grâce à lui que l'œuvre de ce dernier, dans la fondation de la Croix-Rouge et comme promoteur de la première Convention de Genève, a été reconnue. Il n'est donc que justice de lui rendre hommage à l'occasion du cinquantième anniversaire de sa mort. Nous sommes heureux de le faire en publiant un article de son fils, M. Manfred Müller, filleul lui-même d'Henry Dunant, et qui a évoqué, dans le texte qu'on va lire, l'amitié fidèle qui lia deux hommes épris du même idéal (Réd.).
page 613 note 1 L'auteur désire remercier ici très sincèrement le professeur B. Gagnebin qui lui a permis de prendre connaissance de plusieurs lettres conservées, dans les archives Dunant, à la Bibliothèque publique et universitaire de Genève.
page 615 note 1 Par ses recherches à Oslo, M. Willy Heudtlass, alors chef du Service de presse et radio de la Croix-Rouge allemande dans la République fédérale d'Allemagne, a permis de connaître le contenu de ces lettres. Dans son livre J. Henry Dunant, paru en 1962 chez W. Kohlhammer à Stuttgart, il donne un rapport détaillé sur l'attribution du Prix Nobel à Dunant. L'auteur lui exprime sa reconnaissance car il s'est servi de ce livre et a reproduit le jugement de M. Heudtlass sur l'ouvrage de Müller et l'œuvre du Dr Daae, ainsi que la dernière phrase de la lettre de Müller à Björnson.
page 618 note 1 Hors-texte.