Dans la Charte des Nations Unies, l'expression «encourager le respect des droits de l'homme et les libertés fondamentales», qui revient fréquemment, est suivie des mots: «pour tous, sans distinction de race, de sexe, de langue ou de religion,…». A l'échelon de l'Etat, on distingue généralement entre ressortissants, d'une part, et, d'autre part, les étrangers, cette dernière catégorie englobant un sous-groupe, celui des réfugiés, dont le statut est particulièrement précaire en droit international coutumier. Car, en droit international traditionnel, le concept de nationalité est considéré comme le lien entre l'individu et le droit international. Dans les dernières éditions de son ouvrage, qui fait autorité en la matière, Oppenheim qualifie la nationalité de «lien principal».