No CrossRef data available.
Article contents
Jean-Baptiste Clement
Published online by Cambridge University Press: 18 December 2008
Extract
Jean-Baptiste Clément rentre à Paris le 8 janvier 1880, après une absence de huit ans et demi. Condamné à mort par contumace pour sa participation à la Commune, il avait passé huit années en exil à Londres et six mois à Bruxelles. Il a quarante-quatre ans et il ne compte pas mettre un terme à sa lutte pour le socialisme. Ceci est bien dans son caractère. Pour Clément, le socialisme est une notion morale; il le veut parce qu'il veut la justice. Ce sentiment est assez fort pour le pousser à surmonter tous les obstacles.
- Type
- «Diaspora» et Retour: II Retour
- Information
- Copyright
- Copyright © Internationaal Instituut voor Sociale Geschiedenis 1972
References
page 387 note 1 Clément, J.-B., Questions sociales à la portée de tous, n° 9, Aux femmes du peuple, p. 145Google Scholar; n° 10, Il y aura toujours des pauvres et des paresseux, p. 149; n° 19, La lutte de classes, p. 301: «… en faisant même abstraction de nos théories et de notre impatience de voir l'harmonie des intérêts remplacer cet égoïsme mal compris qui pousse les humains à s'entre-dévorer les uns les autres. Egoïsme qui laisse de bien loin derrière lui l'anthropophagie encore en usage chez les peuplades dites barbares et que notre prétendue civilisation ferait, cependant, frissonner d'horreur»; n° 20, L'action révolutionnaire, couverture.
page 387 note 2 Manceau, H., «Un cinquantenaire: Jean-Baptiste Clément poète communard et pionnier du socialisme français», in: Cahiers Internationaux, t. V, n° 49, p. 59.Google Scholar
page 387 note 3 Dictionnaire Biographique du Mouvement Ouvrier Français, t. V, pp. 125–127Google Scholar: Jean-Baptiste Clément.
page 387 note 4 Daumal, L., Clément, J.-B.. Chansonnier du peuple et propagandiste, Charle-ville 1937, p. 95Google Scholar: «En 1901, Clément représente au Comité de Vigilance qui prépare l'unité, la tendance allemaniste-blanquiste. C'est ce comité qui accepte le don de 10.000 francs du docteur Kasimir pour créer, rue V.-Massé, la Biblio-thèque d'édition et de propagande socialiste.»
page 387 note 5 Questions sociales, n° 17, Au citoyen Gambon.
page 388 note 1 D.B.M.O.F., t. V, p. 126.
page 388 note 2 Questions sociales, n° 1, Les gouvemements, p. 16.
page 388 note 3 J.-B. Clément, Chansons, Paris 1885, p. 21.
page 388 note 4 Différents auteurs ont souligné l'importance du groupe allemaniste pour le syndicalisme révolutionnaire: Dubief, H., Le Syndicalisme révolutionnaire, Paris 1969, pp. 19–20Google Scholar; Ridley, F. F., Revolutionary Syndicalism in France, Cambridge 1970, p. 47.Google Scholar Le terme semble trés bien s'appliquer à Clément, bien que, strictement parlant, il n'y ait pas vraiment participé. Mais il ne faut pas attendre l'expression pour voir apparaître l'action.
page 388 note 5 Questions sociales, n° 9, Aux femmes du peuple, pp. 133–149.
page 388 note 6 Clément, J.-B., Chansons, pp. 231–233Google Scholar; «Liberté-Egalité-Fraternité», poème dédié a Blanqui.
page 388 note 7 ' J.-B. Clément, Chansons, pp. 315–316, «La chanson du Semeur».
page 388 note 8 Clément, J.-B., Chansons, p. 13Google Scholar; L'Emancipation, 2e année, n° 2, 13 Janvier 1889, cité par Manceau, H. et Robinet, R., «Jean-Baptiste Clément. Textes et Documents inédits», in: Présence Ardennaise, 1953, n° 15, pp. 43–44Google Scholar; Clément, J.-B., La Chanson Populaire, Paris 1900, pp. 48–50Google Scholar, «En avant, Paysan!».
page 388 note 9 Clément, J.-B., Chansons, p. 12.Google Scholar
page 389 note 1 Le n° 18 des Questions sociales porte le titre La lutte de classes. De là à interpréter ce titre comme purement marxiste, il y a loin.
page 389 note 2 «Je nie la science dans le socialisme», en 1878. Cité par Manceau et Robinet, loc. cit., p. 24; Questions sociales, n° 7, La question sociale, pp. 110–111; Le Socialiste Ardennais, 1er août 1897.
page 389 note 3 Manceau, H., Des luttes ardennaises, Paris 1969, p. 72.Google Scholar
page 389 note 4 Clément, J.-B., La Revanche des Communeux, Paris 1886–1887, ch. XI: La Bataille des loyers, pp. 98–110.Google Scholar
page 389 note 5 Clément, J.-B., Cent chansons nouvelles, Paris s.d., pp. 84–85Google Scholar, «Stances à Meline», 18 octobre 1897.
page 389 note 6 Questions sociales, n° 1, Les gouvernements, p. 16. La formule se trouve répétée sur toutes les couvertures des Questions sociales.
page 389 note 7 Manceau, H., «Un cinquantenaire», p. 58Google Scholar: «Ce sont des choses très empoignantes et qui, sous la forme de l'histoire, vulgarisent et font aimer nos idées, faisant comprendre.»
page 389 note 8 Le Cri du Peuple, 27 février 1871, cité dans D.B.M.O.F., t. V, p. 126.
page 390 note 1 Commencées en 1878, comme le dit Manceau («Un cinquantenaire», p. 58). Les dix premiers numéros de la série sont tous imprimés à Bruxelles; il existe une autre série, reprenant les memes titres, et complètement éditée à Paris, chez Jean-Marie, 1886–1887.
page 390 note 2 Manceau, H., Des luttes ardennaises, pp. 73–74.Google Scholar
page 390 note 3 Questions sociales, n° 7, La Question sociale, pp. 110–112: «… cette science sociale qui doit être le salut des travailleurs, dans laquelle il doit puiser les principes de son affranchissement a-t-elle été mise à sa portée? S'est-on efforcé de la rendre simple, claire, facile à saisir, propre à émouvoir, à convaincre? Non!» Plus loin, pp. 115–116, Clément donne une description savoureuse du travailleur qui essaie de lire un traité d'économie politique et sociale, qui n'y comprend rien, et qui abandonne la lecture du traité.
page 390 note 4 Questions sociales, n° 9, Aux femmes du peuple, p. 146.
page 390 note 5 Clément à Liebknecht, le 20 août 1878, I.I.S.G. Amsterdam, Liebknecht-Nachlass, 103/1.
page 390 note 6 Manceau et Robinet, loc. cit., pp. 6–7.
page 390 note 7 Gustave Bazin à Louis Bertrand, (Londres) le 11 septembre 1879, Institut Emile Vandervelde, Bruxelles, Correspondance 28.
page 390 note 8 Parassols, L., Un Apôtre. Jean-Baptiste Clément, Paris 1904, p. 27.Google Scholar