Déclaration de liens d’intérêts
L’auteur déclare ne pas avoir de liens d’intérêts.
Published online by Cambridge University Press: 15 April 2020
L’articulation des thérapies familiales et de la psychiatrie participe d’un double mouvement : celui de l’exploration d’une clinique de la famille nourrie des contextes de la vie de relation, du développement de la personne et de la prise d’autonomie, tout autant que celui de la découverte d’un nouveau champ de la psychiatrie fertilisé par la diversité des contextes familiaux en prise avec les troubles comportementaux et mentaux. D’un côté, la consultation psychiatrique d’un patient, lorsqu’elle sollicite sa famille, permet d’évaluer les effets des troubles sur l’entourage, d’en découvrir certains qui n’apparaissent pas dans le colloque singulier. Une telle consultation devient une aide au diagnostic, au pronostic et au traitement. D’un autre côté, la consultation familiale, lorsqu’elle est envisagée dans une perspective thérapeutique, peut tirer profit des interventions psychiatriques concomitantes, soit lors de rencontres conjointes entre psychiatres, équipes de soin et thérapeutes familiaux, soit lors d’échanges entre eux en dehors des séances, échanges susceptibles d’être restitués au patient et à ses proches. La coordination des ces deux démarches débouche ainsi sur de nouvelles perspectives concernant tant la mise en œuvre de cothérapies élargies que de leur évolution. Dans les pathologies complexes, la consultation familiale initie un contexte de conversation thérapeutique, démarrant sur l’ici et maintenant et orientée de manière plus prospective que rétrospective. Le contenu reste centré sur les présentations que se font les différents participants de la situation et évite l’implication des membres de la famille quant aux représentations critiques de leurs dysfonctionnements personnels et relationnels.
L’auteur déclare ne pas avoir de liens d’intérêts.
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