Hostname: page-component-cd9895bd7-7cvxr Total loading time: 0 Render date: 2024-12-27T05:56:28.549Z Has data issue: false hasContentIssue false

Les déterminants de la qualité de vie subjective des patients diabétiques : un regard biopsychosocial

Published online by Cambridge University Press:  17 April 2020

T. Loose*
Affiliation:
CHU de Nantes, Nantes, France
M. Guitteny
Affiliation:
CHU de Nantes, Nantes, France
N. Cornet
Affiliation:
CHU de Nantes, Nantes, France
F. Salome
Affiliation:
CHU de Nantes, Nantes, France
V. Pialoux
Affiliation:
CHU de Nantes, Nantes, France
A. Sauvaget
Affiliation:
CHU de Nantes, Nantes, France
S. Bulteau
Affiliation:
CHU de Nantes, Nantes, France
J.- M. Vanelle
Affiliation:
CHU de Nantes, Nantes, France

Abstract

La qualité de vie des patients diabétiques est déterminée par un grand nombre de facteurs de type biologique, social et psychologique, qui interagissent ensemble. Le modèle biopsychosocial (BPS), élaboré par Engel dans les années 1980, est basé sur cette notion holistique et interactive. Plus récemment, cette conception a été opérationnalisée sous la forme d’un questionnaire hétéro-évaluatif qui comporte 20 items (outil INTERMED). Même si la notion de conception holistique du bien-être de l’individu diabétique est reconnue dans la pratique clinique, notamment hospitalière, peu de travaux s’intéressant, de manière expérimentale, au bénéfice de ce concept sont disponibles dans la littérature. L’étude présentée a inclus 28 patients diabétiques, hospitalisés en service d’endocrinologie. Chaque participant a donné son consentement écrit, s’est entretenu avec une investigatrice, et a rempli une échelle mesurant la qualité de vie (SF-36). 43 % d’entre eux présentent un haut niveau de complexité BPS, ce qui indique un besoin de prise en charge multidisciplinaire. À travers des analyses de corrélation, il a été démontré que chaque composante de la complexité est associée de manière négative, et statistiquement significative, à la qualité de vie perçue. De plus, la complexité globale permet de mieux expliquer la qualité de vie que la simple prise en compte de n’importe quel facteur local. En pratique, ces résultats soulignent la nécessité de prendre en charge les éléments psychosociaux auprès des patients afin d’assurer au mieux le vécu subjectif de leur état de santé. Des services, tels que la psychiatrie de liaison, deviennent ainsi essentiels dans l’offre de soin holistique et multidisciplinaire.

Type
P017
Copyright
Copyright © European Psychiatric Association 2014

Déclaration d’intérêts

Les auteurs déclarent ne pas avoir de conflits d’intérêts en relation avec cet article.

References

Pour en savoir plus

Briançon, S.Factors associated with psychological and behavioral functioning in people with type 2 diabetes living in France. Health and Quality of Life Outcomes 2010;8(1):124. doi:10.1186/1477-7525-8-124.Google Scholar
Borrell-Carrió, FSuchman, ALEpstein, RM.The biopsychosocial model 25 years later: principles, practice, and scientific inquiry. Ann Fam Med 2004;2(6):576–582. doi:10.1370/afm.245.CrossRefGoogle ScholarPubMed
Huyse, FJLyons, JSStiefel, FCSlaets, JPde Jonge, P.Fink, PStrack van, Schijndel R. (1999). “INTERMED”: a method to assess health service needs (I. Development and Reliability). General Hospital Psychiatry 1999;21(1):39–48. doi:10.1016/S0163-8343(98)00057-7.CrossRefGoogle Scholar
Sridhar, G.Madhu, K.Psychosocial and cultural issues in diabetes mellitus. Current Science 2002;83(12):1156–1564.Google Scholar
Submit a response

Comments

No Comments have been published for this article.