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Effets du palmitate de palipéridone sur les symptômes négatifs, la dépression/anxiété, le fonctionnement et les symptômes extrapyramidaux chez des patients souffrant d’une schizophrénie non-aiguë, en échec du traitement par aripiprazole oral

Published online by Cambridge University Press:  15 April 2020

A. Schreiner
Affiliation:
EMEA Medical Affairs, Janssen Cilag, Neuss, Allemagne
P. Bergmans
Affiliation:
Biostatistics & Programming, Janssen Cilag Benelux,, Tilburg, Pays-Bas
P. Cherubin*
Affiliation:
EMEA Medical Affairs, Janssen Cilag, Issy-les-Moulineaux, France
L. Hargarter
Affiliation:
EMEA Medical Affairs, Janssen Cilag, Neuss, Allemagne
*
*Auteur correspondant. Adresse e-mail :[email protected] (P. Cherubin)

Abstract

Objectif

Évaluer l’effet du palmitate de palipéridone (PP) à doses flexibles sur les symptômes négatifs, la dépression/anxiété, le fonctionnement et les symptômes extrapyramidaux chez des patients adultes souffrant de schizophrénie non-aiguë, en échec à un traitement par aripiprazole oral.

Méthodes

Étude internationale, prospective, en ouvert de 6 mois.

Évaluations

Variations entre début d’étude (baseline) et dernière observation rapportée sur la PANSS (Positive and Negative Syndrome Scale), la sous-échelle négative de la PANSS, les facteurs de Marder de la PANSS « symptômes négatifs » et « anxiété/dépression », les échelles de fonctionnement PSP (Personal and Social Performance) et Mini-ICF (Mini International Classification of Functioning) et l’échelle ESRS (Extrapyramidal Symptom Rating Scale).

Résultats

Quarante-six patients analysés (73,9 % hommes, âge moyen 34,4 ± 9,4 ans, 78,3 % schizophrénie paranoïde). Parmi les patients, 67,4 % ont terminé l’étude. Avant l’inclusion, la dose moyenne d’aripiprazole oral était de 22,7 ± 10,7 mg/jour. Le score de la sous-échelle négative de PANSS s’est significativement amélioré de 20,3 ± 5,0 (baseline) à 17,3 ± 6,1 (fin d’étude) (variation moyenne = −3,0 ± 5,0 ; IC 95 % = −4,4 ; −1,5 ; p < 0,0001), ainsi que les scores des facteurs de Marder « symptômes négatifs » (de 19,5 ± 5,8 à 16,6 ± 5,9 ; IC95 % = −4,5 ; −1,3, p < 0,0001) et « anxiété/dépression » (de 10,3 ± 3,6 à,5 ± 2,9 ; IC95 % = −3,0 ; −0,6, p = 0,0031). Le score ESRS s’est aussi amélioré de manière significative (de −0,6 ± 3,4 ; IC 95 % = −1,6 ; 0,4, p = 0,0456). Le fonctionnement du patient s’est amélioré de manière significative sur les échelles PSP (de 58,9 ± 13,4 à 62,9 ± 15,2, p = 0,041) et Mini-ICF (de 19,0 ± 7,78 à 16,1 ± 9,84 ; IC 95 % −5,1, −0,7 ; p = 0,0079). Le seul événement indésirable sous traitement rapporté chez ≥ 5 patients a été l’anxiété (n = 6).

Conclusions

La transition d’un échec au traitement par aripiprazole oral à un traitement par PP à doses flexibles chez des patients souffrant de schizophrénie non-aiguë a été bien tolérée et s’est traduit par une amélioration significative des symptômes négatifs, dépressifs, anxieux et des symptômes extrapyramidaux, ainsi que du fonctionnement du patient.

Traduction de l’abstract résumé présenté au congrès EPA 2015 (European Congress of Psychiatry, Vienna, Austria, 28–31 March 2015)

Type
Congrès français de psychiatrie: Rencontres avec l’expert
Copyright
Copyright © European Psychiatric Association 2015

Déclaration de liens d’intérêts

Andreas Schreiner est employé au département Affaires Médicales EMEA chez Janssen.

References

Référence

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