Déclaration de liens d’intérêts
Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts.
Published online by Cambridge University Press: 15 April 2020
Les recherches sur le calciférol (vitamine D) apportent sans cesse leur lot de nouvelles découvertes, et les troubles de santé pouvant résulter d’une carence en vitamine D sont légion : diabète de type II, maladies cardiaques, ostéoporose, maladies auto-immunes, maladie de Parkinson, fibromyalgie, cancers, etc. Le cerveau aussi n’est pas en reste, il est l’un des principaux organes du corps humain à ressentir une carence en vitamine D. Au cours des 25 dernières années, un nombre croissant d’études a permis de documenter l’implication de la vitamine D dans le fonctionnement du cerveau, notamment : la découverte du « récepteur VDR et de la 1-hydroxylase » dans les neurones cérébraux. Il est maintenant évident que la vitamine D est nécessaire au maintien d’une bonne santé mentale tout au long de la vie. En effet, des études récentes ont découvert un lien entre le taux de vitamine D et le développement précoce du cerveau, la dépression chez les enfants et les adultes, la schizophrénie et le déclin des fonctions cognitives chez les adultes plus âgés. Ce qui démontre l’importance d’un taux de vitamine D adéquat pour maintenir la santé mentale, son développement et son fonctionnement. Les recommandations actuelles sont une concentration sanguine minimale au-dessus de 30 ng/mL de vitamine D, indiquent les chercheurs. Et près de 55 % de la population mondiale sont à des niveaux inférieurs à ce seuil. De plus, les niveaux adéquats ont chuté au cours des deux dernières décennies, soulignent-ils. Cette chute marquée coïncide avec une hausse de certains troubles psychiatriques. Nous allons passer en revue les données qui incitent à penser que la carence en vitamine D pourrait être un cofacteur important de l’apparition et/ou de l’évolution de certaines maladies neuro-dégénératives ou psychiatriques. Et mettre ainsi en lumière l’importance de la supplémentation aux stades de la prévention primaire et secondaire.
Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts.
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